"Pop était très dur et tenace, comme (l'ancien meneur des des Cavs - Matthew) Dellavedova, mais davantage athlétique", explique Larry Brown qui avait assisté aux essais. "Mais il y avait tellement de joueurs talentueux."À cette époque, la sélection a quelque chose de politique. Doug Collins un des meilleurs meneurs des essais, se serait vu confier par Tommy Heinsohn, scout des Celtics :
"Ils risquent de ne pas te prendre. Il y a des politiques impliqués. Tu ferais mieux de trouver quelqu'un qui se battra pour toi".Collins sollicite donc Will Robinson, son coach à Illinois State, qui a immédiatement pris un avion pour venir prêcher la candidature de son joueur. Doug Collins a finalement fait partie de la sélection. Gregg Popovich lui, n'a mandé personne pour plaider sa cause. Lui qui apportait une vraie rigueur défensive, il restera à quai. Un crève-coeur :
"Il luttait avec tous ces grands noms de joueurs universitaires", confie Hank Egan. "C'était une bataille féroce. Je ne le réalisais pas à l'époque, mais en regardant en arrière, ça lui a donné une vraie motivation de devenir quelqu'un dans ce jeu. Et c'est la raison pour laquelle il a cet attrait pour les joueurs affamés qui n'ont pas de noms clinquants."Comme à son habitude, Gregg Popovich ne s'étend pas sur le sujet de sa mise à l'écart, même aujourd'hui :
"Je n'en ai jamais parlé", dit-il. "Ils ont choisi les bon gars pour les Jeux Olympiques. C'est tout ce que je dis."Pourtant R.C. Buford l'assure :
"C'était un coup de massue. Il ne l'a jamais oublié."