Gregg Popovich : son speech ému et vengeur après la finale des JO

La vidéo du speech de Gregg Popovich après la victoire de Team USA aux Jeux Olympiques montre à quel point ce succès était important pour lui.

Gregg Popovich : son speech ému et vengeur après la finale des JO
Gregg Popovich n'a pas souvent été critiqué dans sa carrière. Comment aurait-il pu en être autrement, alors qu'il a piloté une dynastie et fait des merveilles pour maintenir les San Antonio Spurs dans le haut du panier même après le départ de joueurs historiques ? Avec Team USA, l'histoire a été différente. Après le fiasco du Mondial 2019, les défaites en préparation, puis en ouverture des jeux Olympiques de Tokyo contre la France, "Pop" a pris des scuds de la part des médias US en particulier. Finalement, Team USA a décroché l'or olympique en finale contre les Bleus. Gregg Popovich a accueilli cet accomplissement avec une fierté toute particulière. Dans l'intimité du vestiaire, JaVale McGee a filmé le sélectionneur américain lors de son speech après la victoire face aux Français. On peut clairement y voir le mythique coach des Spurs très ému et heureux d'avoir fait taire les sceptiques.
"Au début, les gens se demandaient pourquoi untel ou untel était dans l'équipe, disaient qu'on aurait dû prendre tel ou tel autre joueur. Tous les journalistes et ces gens qui pensent y connaître quelque chose.... Puis après quelques entraînements, on s'est fait botter le cul, mais on en est revenus. Vous avez surmonté tout ça, alors que vos familles faisaient le sacrifice de rester au pays. C'est pour ça que je suis aussi fier d'avoir fait partie de ça. C'est la meilleure sensation que j'ai jamais eue au basket".
Le bel hommage de Gregg Popovich au basket français Puis Gregg Popovich n'a pas manqué l'opportunité de lâcher une punchline qui a dû lui faire du bien en guise de conclusion. Un gros "How the fuck you like us now ?" ("Et maintenant, vous nous aimez putain ?" en VF), qui a déclenché une scène de liesse dans le vestiaire américain. Gregg Popovich se paye encore un journaliste après une question sur France-Slovénie