En souvenir de Manu... et de Boris
Autrement dit, les joueurs ont leur destin entre leurs mains et, s’ils veulent gagner leurs gallons, ils devront le faire dans les semaines qui s’annoncent en prouvant leur valeur. A ce titre, Gregg Popovich regrettait manifestement de ne plus pouvoir compter sur Manu Ginobili pour jouer ce rôle de catalyseur, sur et en dehors du terrain. Il a d’ailleurs expliqué en quelques mots tout ce qu’El Manu apportait au club et à lui, personnellement.« C’est compliqué quand tu as l'habitude de compter sur quelqu'un pendant aussi longtemps – pas simplement pour ce que Manu apportait sur le terrain, mais aussi pour sa capacité à comprendre les gens, à être toujours curieux à propos de tout : ses coéquipiers, le monde, la politique, la religion... – de ce point de vue, c'était un vrai partenaire. On parlait énormément.
Donc tu sais que tu n'auras plus tout ça. Mais une fois que j'ai réalisé qu'il ne jouerait plus, on lui a demandé s'il serait partant pour continuer malgré tout à être présent, en venant et en participant parfois aux entraînements, comme Timmy. On l'a même emmené avec nous durant notre retraite entre coaches, donc il a passé du temps avec nous alors que nous essayions de développer notre stratégie pour la saison à venir.
Nous voulons le garder avec nous autant que possible comme Timmy... et Matt Boner, mais lui on ne l'écoute jamais. (rires) »
C’est peut-être ça, après tout, la méthode des Spurs : savoir toujours maximiser l’apport de ses membres en sachant les mettre en valeur, quel que soit leur rôle. A ce sujet, Pop a même expliqué qu’il ne serait pas étonné de pouvoir compter un de ces jours sur un autre de ses anciens joueurs… Boris Diaw.« Je m'attends à ce que Boris revienne quand il n'aura plus assez d'argent pour payer son bateau. Il n'a pas eu besoin d'attendre la retraite pour se relaxer, ça fait très longtemps qu'il est relax. (rires) »
Boris, si tu nous lis...