"Bien sûr, je suis inquiet. Il connaît des playoffs difficiles. Il n'a pas encore trouvé son rythme, ni son jeu. Il n'est clairement pas autant en confiance que d'habitude. Il sait très bien qu'il n'a pas été aussi performant que ce qu'il voudrait", a expliqué Pop au Miami Herald. "C'est facile de demander : 'qu'est-ce que vous allez faire pour pour le remettre en marche ?'. Soit il va retrouver son jeu, soit il n'y arrivera pas. Il sait qu'il doit jouer mieux pour que nous ayons du succès."Ginobili est le premier surpris par son niveau de jeu affiché pendant ces playoffs. Il affiche les chiffres les plus faibles depuis sa saison rookie en 2002-03.
"Oui je suis surpris. J'aimerais scorer plus mais ça ne se passe pas comme ça. Je dois essayer de faire d'autres choses. Il ne faut pas que je force les choses."Pour Tim Duncan, le sixième homme des Spurs doit quand même forcer un peu. Il lui demande de se montrer plus agressif et de se montrer moins collectif pour se relancer en attaque.
"Il essaie d'être incroyablement collectif en ce moment. Nous avons besoin qu'il soit plus agressif et un peu plus personnel."Côté Miami Heat, on avoue n'avoir rien mis en place pour contrer l'Argentin. Son faible rendement est plus dû à lui-même qu'à un plan anti-Ginobili de la part d'Erik Spoelstra.
"Je ne sais pas si nous faisons quelque chose de spécial", a confié le coach. "Parfois, c'est juste réussir ou rater, pour être franc. Nous le voyons toujours un peu comme Dwyane Wade. Ce qui le rend dangereux c'est son côté imprévisible, sa capacité à faire des choses sur le terrain qui ne sont pas prévues."Un grand Manu Ginobili pourrait donc être une des clés de la réussite des Spurs dans le match 5 des finales NBA dimanche. Le Big Three du Heat a montré sa capacité de réaction lors du match précédent. L'heure d'El Manu pourrait bien être arrivée.