"Il suffit de récupérer le premier choix de draft tous les dix ans et de s'assurer que c'est un franchise player."Vu comme ça, effectivement, c'est simple. Le coach des Texans fait référence aux deux derniers premiers choix draftés par San Antonio : David Robinson en 1987 et Tim Duncan en 1997. La réalité est plus compliqué. Pour gagner un titre NBA, les spécialistes, les dirigeants et les coaches s'accordent sur le fait qu'une équipe a besoin de compter dans ses rangs l'un des dix, voire quinze, meilleurs joueurs du monde. Il faut donc vraiment récupérer un crack lors de la draft. Avec Duncan, Gregg Popovich et les Spurs ont mis la main sur l'un des meilleurs basketteurs de tous les temps. Mais cela n'explique pas tout. Contrairement à bien d'autres superstars, Tim Duncan a accepté de se fondre dans le collectif, de réduire son salaire, son temps de jeu et aussi ses statistiques. Il a accepté de se faire taper sur les doigts par Popovich, pour l'exemple, afin que le reste du groupe suive. Il a accepté d'être un modèle et un leader respecté de tous.
Gregg Popovich explique la formule magique des Spurs
Gregg Popovich a expliqué le plus simplement possible le succès incroyable de ses San Antonio Spurs, au sommet depuis plus de 17 saisons.
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