Les egos fragiles se sont révélés au grand jour après la sortie de Noah Lyles. Le sprinteur américain confiait son incompréhension concernant la mention « champion du monde » sur les bannières récompensant les titres NBA. Une déclaration qui a provoqué les réactions de Kevin Durant, Tyrese Haliburton ou encore Damian Lillard, tous en désaccord avec leur compatriote. Pour eux, le raccourci est très (trop) simple : la NBA est la meilleure ligue du monde donc ses vainqueurs sont les champions du monde. Dans ces moments-là, relire Gregg Popovich.
L’homme le plus rapide du monde critique la NBA et ses « champions du monde »
Et justement, en 2010, le coach des San Antonio Spurs s’était exprimé sur le sujet en allant dans le même sens que Lyles : « la NBA n’est pas un championnat du monde. Le terme ‘champion du monde’ sur nos bannières n’est pas correct. Pas approprié. A l’heure actuelle, l’Espagne est championne du monde. Les USA sont champions olympiques. Les Lakers sont champions NBA. Ça n’a pas de sens pour une équipe NBA de s’autoproclamer championne du monde. Personne ne fait ça en dehors des Etats-Unis. »
Bien sûr que la NBA est la meilleure ligue du monde et elle est réunit les basketteurs les plus talentueux de la planète, issus des quatre coins du Globe. Bien sûr que les équipes NBA sont les plus fortes. Mais le championnat est composé uniquement de formations nord-américaines. Si le Real Madrid ou n’importe quelle grosse écurie européenne venait à participer, peut-être qu’elle aurait une escouade dantesque avec Luka Doncic, Giannis Antetokounmpo ou encore un Nikola Jokic plus proche de sa Serbie natale.
Peut-être que l’Arabie Saoudite aurait une franchise capable de payer cent fois le montant de la Luxury Tax. Bref, de toute façon, le débat est vite réglé : les champions du monde sont ceux qui gagnent un tournoi ou un championnat regroupant des équipes du monde entier. Peut-être que d’ici une semaine, les Américains pourront fêter un titre mondial. Le vrai, celui-ci.