« Je sais que je suis l’un des plus gros bides de l’histoire de la NBA et cela ne pourra qu’empirer tant que Kevin Durant (drafté après Greg Oden en 2007) réalisera autant d’exploits. C’est frustrant que mon corps ne soit pas sur la même page que mon esprit. Mais m’inquiéter ou me plaindre ne changera rien. J’aimerai pouvoir jouer plus mais je ne regrette pas d’être venu et je ne regrette pas d’avoir signé pour le Heat. »Il y a quatre ans, lorsque Greg Oden s’est une nouvelle fois blessé au genou, il n’était pas censé revenir dans la ligue. Il était fini pour le basket professionnel, lui a connu tant d’opérations en si peu de temps. Et pourtant, il est revenu. Il a travaillé dur et l’ancien prodige de l’Ohio s’est refait une place dans la ligue. Quand Mark Titus, son ancien coéquipier et ami désormais rédacteur pour Grantland, lui a demandé s’il était frustré de ne pas jouer plus, Greg Oden est allé droit au but.
« Tu rigoles ? Pendant quatre ans, j’étais juste un mec en rééducation. Je n’étais même pas un basketteur professionnel, juste un gars payé pour faire de l’exercice. J’ai passé quatre années entières à essayer de revenir sur un terrain. Maintenant que je suis parvenu à le faire, ce serait injuste de ma part de me plaindre de mon temps de jeu. Je savais que je ne redeviendrais pas le joueur que j’ai été. Je voulais juste retrouver la forme et aider du mieux que je peux. »Greg Oden n’est peut-être pas fini pour le basket. Peut-être qu’il apportera sa contribution à un troisième sacre du Heat ou peut-être pas. Peut-être qu’il ne jouera pas la moindre minute en playoffs. Il est conscient de son passé, de sa réputation de « bust ». Mais il est à nouveau un basketteur professionnel. Et c’est l’essentiel.