Après quatre ans à Boston, Grant Williams s’apprête à changer de vie. Sélectionné en 22e position de la draft par les Celtics en 2019, c’est en tant que joueur accompli qu’il a rejoint les Mavericks cet été.
Derrière lui, il laisse une ville, mais aussi des coéquipiers avec qui il a tissé des liens forts. Certains, notamment Jayson Tatum, sont même devenus des amis. Dans une interview pour le Boston Globe, l’intérieur est revenu sur son sign-and-trade à Dallas.
« C’était très difficile pour moi de quitter les joueurs. C’est probablement ce qui a été le plus dur, tout simplement parce que c’est le groupe que vous avez construit et avec lequel vous avez accompli tant de bonnes choses.
J’avais beaucoup de grands amis là-bas. C’est vraiment difficile, surtout lorsque vous passez autant de temps dans votre vie à un endroit. C’est comme lorsque vous quittez l’université », a comparé le joueur.
L’année dernière, la franchise du Massachusetts et Williams ne sont pas parvenus à s’entendre sur une extension de contrat. Son camp visait alors un salaire d’approximativement 54 millions de dollars sur quatre ans. Et c’est à l’autre bout des États-Unis, dans le Texas, qu’il a fini par trouver l’offre qu’il cherchait.
Aux Mavericks, un rôle plus important pour Grant Williams
Au-delà de l’aspect financier, il y avait également la question du rôle. L’arrivée de Kristaps Porzingis lui faisait de l’ombre dans la trésorerie de l’équipe, mais aussi sur le terrain. Aux Mavericks, Grant Williams a plus ou moins la garantie de jouer un rôle clé aux côtés de Luka Doncic et Kyrie Irving, ce qui revêtait une grande importance dans sa décision.
« J’avais une certaine perspective. Même après la saison et avant le transfert de Kristaps, j’avais une certaine compréhension de ce que j’essayais d’accomplir lors de la free agency, et où je me voyais à l'avenir », a-t-il expliqué.
Clint Capela toujours dans le viseur des Mavericks
Ses minutes fluctuantes sous les ordres de Joe Mazzulla l’avait déjà poussé à s’imaginer ailleurs qu’à Boston. Parfois sorti de la rotation du coach rookie, sa situation était loin d’être idéal. Sa relation avec Mazzulla n’a cependant pas été un facteur dans son départ. Bien au contraire.
« Le fait est que, professionnellement, on peut toujours avoir des opinions différentes, des points de vue différents sur soi-même et sur l’équipe. Mais sur le plan personnel, ce lien ne changera jamais. […] Même si les choses ne se sont pas passées comme nous l’espérions tous les deux cette saison, nous avons toujours beaucoup de respect l’un pour l’autre », a décrit Williams, à propos de sa relation avec l’entraîneur.
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