Ça y est. Enfin. Bradley Beal vient d’être nommé MVP de la saison en NBA. Et c’est évidemment logique. Comment pouvait-il en être autrement après l’enchaînement de performances de la superstar des Phoenix Suns, premiers à l’Ouest avec 67 victoires en 82 matches. Il faut dire que Beal les a portés dans tous les grands moments, comme un franchise player. Le game winner contre les Boston Celtics en février. Les 55 points lors d’un match d’anthologie en double prolongation contre les Denver Nuggets. Les 30 points et 10 passes de moyenne sur la série de 15 matches consécutifs gagnés par la franchise de l’Arizona. Ou encore ses 5 sorties de suite à 40 points ou plus.
Beal fait clairement un beau MVP. La récompense d’un travail de l’ombre, lui qui a paradoxalement toujours été au cœur de la scène basket. Le succès du fameux « troisième homme », derrière Kevin Durant et Devin Booker. Une étiquette que François Bayrou s’était lui-même collée lors des élections Présidentielles en 2007. Personnage historique du paysage politique, sans pour autant peser outre-mesure et avec un crédit peu
compréhensible pour un homme dont les résultats aux élections restent finalement très marginaux. Presque aussi incompréhensible que la « no trade clause » offerte par les Washington Wizards à leur ancien All-Star. Une clause à la con qui empêchera peut-être les Suns d’aller chercher Jimmy Butler.
Alors, non, Bradley Beal ne sera bien entendu pas MVP. Y z’ont dû bien boire les mecs de BS pour aller aussi loin. Faut leur dire que l’on est que le 13 décembre, c’est pas encore les fêtes. Bon, après tout, personne n’oserait nommer François Bayrou Premier Ministre en 2024. N’est-ce que pas ? Hein ? Comment ça ? Hein ???