« C’est comme ça que ça marche en NBA, non ? On perd nos deux premiers matches puis on joue Brooklyn en back-to-back, c’est là où tout le monde pense que l’on va perdre. Mais on s’est battu ce soir », notait Hayward.
Gordon Hayward en patron dans le jeu, mais sans forcer
Les jeunes Hornets ont suivi l’exemple du vétéran de 30 ans. Parce que l’ancien patron du Jazz était partout. Un match complet, digne de son profil de basketteur « all around. » 28 points à 12 sur 20 aux tirs mais aussi 6 rebonds et 7 passes.« Il nous amène de la sérénité sur le parquet. Il nous pose quand nous avons besoin d’être efficace sur une possession importante. (…) Gordon a mis des tirs cruciaux et il a créé du jeu », confiait son coach James Borrego.Gordon Hayward fait figure de vieux sage au côté des arrières foufous comme Terry Rozier, Devonte Graham ou LaMelo Ball, tous les trois très vifs avec le ballon en main. Des dragsters. L’ailier ressemble plus à une berline. Il peut bombarder, mais pas tout le temps. Il laisse la plupart des responsabilités à ses partenaires mais tient à fluidifier le jeu, sans conserver longuement la balle, en essayant de créer des décalages pour vite ressortir s'il ne fait pas la différence et en instaurant du mouvement. Hier soir, il attendait son moment. Le début du quatrième quart temps. Ses 7 points rapides – avec trois tirs à mi-distance – ont donné 16 points d’avance aux Hornets. Kevin Durant, Kyrie Irving et compagnie sont finalement revenus à deux longueurs. Mais sans l’emporter. Un beau succès de prestige pour Charlotte, qui lance sa saison après deux défaites. Après trois matches, Gordon Hayward compile déjà 22,7 points à 55%, 37% derrière l’arc, 4,7 rebonds et 7 passes. Exactement ce que sa franchise attend de lui. La raison pourquoi elle a misé 120 millions.