"Il veut ramener le style des anciens Suns, c'est à dire du basket rapide, up-tempo, avec beaucoup de contre-attaques", résume Goran Dragic à ESPN. "Un petit peu comme ce que l'on fait avec la Slovénie, à savoir mettre la pression sur l'attaque adverse et jouer aussi rapidement que possible."Les Suns espèrent évidemment récupérer un Goran Dragic dans son état de grâce estival. Le Slovène a réalisé un tournoi de haut rang, alignant 15,8 points et 4,5 passes de moyenne par rencontre. Des performances sur lesquelles le joueur de 27 ans doit désormais s'appuyer pour franchir un nouveau cap en NBA.
"Jouer de cette manière a renforcé ma confiance en moi", avouait l'intéressé. "Chaque saison, j'essaye de franchir une nouvelle étape. L'année dernière, c'était la première fois que j'étais meneur titulaire, j'ai joué 82 matches. Pour moi, j'ai fais une super saison. Mais l'équipe a connu des hauts et des bas."Les Suns peuvent également s'attendre à connaître une année agitée, avec probablement plus de "bas" que de moments de gloire. Mais Goran Dragic ne s'inquiète pas : le processus de reconstruction de la franchise est en bonne voie :
"On a beaucoup de place sous le salary cap. Je pense que l'on cherchera à recruter une superstar l'année prochaine. Mais on a déjà drafté Alex Len, le big man ukrainien, un très bon choix. On a aussi ajouté Bledsoe des Clippers. On va jouer ensemble dans le backcourt."Si Eric Bledsoe et Goran Dragic parviennent à jouer ensemble, alors les Suns seront forcément spectaculaires et plaisants à voir jouer. A défaut de gagner des matches...