Goran Dragic, le seul rayon de soleil des Suns

Goran Dragic vient de réaliser la meilleure saison de sa carrière à Phoenix. Il était bien le seul à briller du côté des Suns cette année.

Goran Dragic, le seul rayon de soleil des Suns
Goran Dragic conclue la meilleure saison de sa carrière sur le plan individuel, la pire sur le plan collectif. Cruel paradoxe que celui-ci alors qu’il revenait à ses premières amours après un passage tantôt convaincant, tantôt en dedans à Houston. Signé cet été pour 4 ans et 30 millions de dollars (7,5 la saison), Dragic a cumulé 14,6 points, 7,1 passes, et 1,5 interception cette année, leader de l’équipe dans ces trois catégories. Comme pour justifier son salaire. Mais à l’instar de Nicolas Batum à Portland, il n’a pas réussi à faire gagner son équipe, malgré une explosion statistique. Phoenix se place à la dernière marche de la conférence Ouest. Il s’en est fallu de peu pour que Raymond Felton signe en lieu et place de Dragic cet été. Mais Lon Babby, Président des opérations basket, a choisi le meneur slovène étant certain qu’il se remettrait en selle après une expérience texane mitigée.
« Nous sentions que Dragic allait rebondir ici et qu’il allait connaître une bonne année, et ce fût le cas pour lui », assure le dirigeant des Suns à l'Arizona Central.
Goran est bien le seul à avoir rayonné dans l’Arizona cette saison.
« Il est notre rayon de soleil pour nous cette saison sans aucun doute », s’enflamme Babby.
Ce soir, Phoenix se déplace chez les Rockets. Et le Slovène aura à cœur de prouver qu’ils ont fait le mauvais choix en le laissant partir.
« Sûrement que vous essayez de démontrer que vous devriez encore être ici. Chaque match contre Houston, j’étais vraiment remonté, il s’agit de fierté. Mais je ne suis pas en colère. Je suis heureux d’avoir signé ici, là où j’ai commencé et j’aime cette ville et cette franchise. »
On connaît le côté revanchard de Dragic. En demi-finale de conférence 2010, il avait fait payé aux Spurs de l’avoir échangé deux jours après la draft 2008. Souvenez-vous.

Bonus: les 23 points de Goran Dragic en 4ème quart-temps en 2010 face aux Spurs

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