« Nous devons comprendre que nous devons mieux commencer les matches, surtout à San Antonio », rappelait Stephen Curry. Klay Thompson ajoutait ensuite : « C’est notre concentration, notamment en défense, qui nous a lancé. »
L’arrière All-Star a trouvé les deux mots-clés : concentration et défense. C’est exactement ce qui a fait défaut aux Golden State Warriors sur les dix premières minutes du match d’hier. Et plus globalement sur les six ou sept premiers matches. Cette fois-ci, ils n’ont pas attendu longtemps avant de resserrer la vis. Ils ont complètement éteint les Texans, certes privés de Tony Parker et Kawhi Leonard. Mais le constat est là : les joueurs de Steve Kerr commencent à vraiment défendre sérieusement. Les stops pleuvent alors. Les paniers faciles aussi. Et les écarts se creusent.« Nous avons vraiment mieux défendu lors des deux derniers matches et c’est bon signe », témoigne le coach.
Il y avait urgence. Les Warriors pointent pour l’instant parmi les dix plus mauvaises défenses NBA avec 106 points encaissés sur 100 possessions. Ces stats devraient cependant rapidement s’améliorer s’ils venaient à conserver le sérieux affiché cette nuit ou lors du match précédent. D’ailleurs, c’est notamment en raison de sa rigueur défensive que Patrick McCaw est désormais préféré à Nick Young en sortie de banc. Kerr n’a pas déclaré l’état d’urgence mais il tient à ce que ses ouailles s’appliquent vraiment de ce côté du terrain. En conséquence, ils sont aussi plus tranchants en attaque. Il y a encore des balles perdues mais le quatuor de All-Stars commence là aussi à se remettre en route. Stephen Curry (49% aux tirs, 40% à trois-points), Kevin Durant (53, 49) et Klay Thompson (53, 46) sont tous les trois très adroits. Draymond Green est celui qui semble le plus motivé sur le terrain. S’ils conservent leurs agressivités des deux côtés du parquet, les cadors devraient rapidement porter le groupe vers le haut. En tout cas, les victoires suivent. Les Golden State Warriors sont désormais deuxièmes à l’Ouest avec six succès en neuf matches. La petite panne de réveil paraît déjà dans le rétroviseur. La fête est finie, la NBA peut se remettre à trembler.