« Il a perdu neuf ballons », se rappelle-t-il. « Neuf ! Je voulais même éviter qu'il fasse des passes. »
Des débuts très rudes, mais qui n'ont pas empêché McKillop de continuer à croire en son joueur. Ses assistants ont voulu sortir Curry du cinq, mais le coach a tenu bon. Il explique cela par la mentalité qu’affichait le jeune homme à l'époque« Ce que j’avais remarqué, c’est qu’il n’arrêtait jamais de défendre, il ne se plaignait jamais de ses coéquipiers ou des arbitres », souligne-t-il. « Il revenait vers le banc et regardait le coach dans les yeux. Puis il passait à la prochaine action, il vivait dans le présent. Aucune erreur ne pouvait influer sur sa prochaine décision. Il avait cette incroyable capacité à faire ça. »
La confiance, le voilà son vrai moteur. L’histoire donnera raison à McKillop. Stephen Curry a réalisé un parcours exceptionnel avec Davidson dans le Tournoi NCAA.