GOATS 2024 : Fusée Elon Musk du mec super connu et super relou

En 2024, certains ont réussi à nous agacer par leur comportement, leurs déclarations, leurs actions et parfois… leur niveau de jeu. On les a donc placés dans notre liste des plus grosses trompettes de l'année. 

GOATS 2024 : Fusée Elon Musk du mec super connu et super relou

Joel Embiid

Peut-être que la Fédé et certains joueurs n’ont pas suffisamment montré à Joel Embiid à quel point la France voulait de lui pour les J.O. Ou peut-être que Joel Embiid s’est un peu foutu de la gueule du monde en donnant l’impression qu’il voulait absolument jouer pour les Bleus après obtention d’un passeport, pour finalement répondre en courant à l’appel de Team USA en disant que le passé colonial de la France le dérangeait (ce qui aurait été une raison tout à fait compréhensible de refuser à la base, mais pas à quelques semaines des Jeux Olympiques).. En 2024, le MVP 2023 a aussi fait quelques gestes dangereux sur le terrain, floppé allègrement et perdu au 1er tour des playoffs, tout en ne comprenant pas pourquoi il était parfois critiqué par les locaux après tout ce qu’il avait fait pour la ville de Philadelphie.

Gilbert Arenas

On ne sait pas si c’est juste de la bêtise ou une grande maîtrise du buzz... En attendant, Gilbert Arenas a « réussi » sa reconversion en se faisant une place dans la sphère médiatique de la NBA. Dans la flopée de ses sorties ahurissantes, il est difficile de faire un choix. On pourrait parler de sa déclaration totalement stupide sur les Européens, responsables de la baisse du niveau défensif en NBA alors que les Américains apprennent la défense à l’université selon lui... Mais si on devait classer ses commentaires dans un classement de la connerie, ses propos sur le Soudan du Sud arriveraient bien évidemment en numéro 1. Après le match de préparation héroïque des Sud-Soudanais contre la Team USA (100-101) avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, Arenas a fait étalage de son racisme et de sa xénophobie.

« Les gars ont failli perdre contre des Africains (rires). On a failli perdre contre des... (il mime des tirs de sarbacane). Le King a dû nous sauver. On a failli perdre contre la tribu Ahi Ahi. C'est dingue. Embiid a lâché le match pour ses cousins. On n’est pas censé perdre contre Air Up There (le film où Kevin Bacon va recruter un jeune joueur en Afrique, NDLR). (...) Ils n'ont même pas de chaussures. Ce sont les Etats-Unis qui leur donnent leurs chaussures. Là-bas, ils n'ont que des cercles, pas de filet. J'ai vu que Manute Bol devait marcher une heure et demie pour trouver un panier de basket. (...) Ils tirent sur des putains de paniers en bois, dans la boue et sans chaussures. » Finalement, en relisant cette déclaration, on a tranché : c’est de la bêtise absolue. Pour ne pas dire plus…

Draymond Green

Si c’est surtout en 2023 que Draymond a pété un boulard avec un cocktail de gestes très dangereux et de suspensions, son état de disgrâce s’est quand même un peu étendu en 2024. Pendant quelques semaines, il a donné l’impression de faire amende honorable et d’avoir un peu compris ce qui lui était reproché, mais c’était seulement pour repartir de plus belle et montrer, clairement, qu’il n’avait pas franchement mûri. Certes, il a réussi à enlever les prises de MMA et les coups de pompe de son jeu, mais sa fixette sur Rudy Gobert, ses déclas sur Jusuf Nurkic et le sentiment qu’il n’avait absolument pas besoin de consulter quelqu’un pour mieux gérer ses émotions, sont exaspérants. Il a quand même réussi à faire dégoupiller le très calme et patient Stephen Curry après une expulsion pour protestation. C’est dire…

Patrick Beverley

A l’image de Gilbert Arenas, Pat Bev a quasiment une place à vie dans le classement des trompettes all-time. Cette année, il a réussi l’exploit de souler tout le monde encore une fois. Beverley, qui joue maintenant à l’Hapoel Tel Aviv, a pris 4 matches de suspension au mois de mai. C’est déjà très con de balancer le ballon volontairement sur des gens dans le public, mais ça l’est encore plus de refuser de répondre aux questions d’une journaliste “parce qu’elle n’est pas abonnée à son podcast”

Shaquille O’Neal

Shaq a décidément beaucoup de mal à accepter que certains joueurs actuels qu’il estime beaucoup moins forts que lui, gagnent au moins autant d’argent que lui à l’époque. Surtout quand ils jouent à son poste. Rudy Gobert, qui a quand même pris cher en 2024, a presque constamment été dans les pensées du Big Cactus, qui n’a pas cessé de lui manquer de respect. Shaq a notamment inclus le pivot des Bleus dans un tandem des “pires joueurs de tous les temps” avec Ben Simmons. Et il doit avoir quelque chose contre les Français, puisqu’il n’a pas inclus Victor Wembanyama dans son classement des 30 meilleurs joueurs de la ligue, soi-disant pour l’inciter à se dépasser. Vu sa fin d’année 2024, soit c’était un coup de génie, soit Victor n’avait absolument pas besoin des vieux mind games éclatés de Shaq et aurait dans tous les cas été phénoménal. 

Les fans des Bulls qui ont hué Jerry Krause

Huer un type lorsqu’il est toujours en vie, ça peut s’entendre, même si Jerry Krause a toujours dû vivre avec l’ingratitude relative des fans. Mais 7 ans après sa mort, alors que les Bulls avaient organisé une cérémonie d’intronisation dans leur Ring of Honor en janvier 2024, ce qu’ont fait certains fans en conspuant le nom de l’ancien GM au point d'en faire pleurer sa veuve, est juste scandaleux. Heureusement, quelques joueurs des Bulls - passés et présents - sont montés au créneau, comme Steve Kerr et DeMar DeRozan, mais c'est à se demander si les "fans" en question ne méritent pas encore quelques années dans le ventre mou de la Conférence Est.

Monty Williams

On ne dit pas que Monty Williams est un mauvais coach. Loin de là. Il n’y a pas si longtemps, il a même été en Finales NBA et été élu coach de l’année avec Phoenix. Disons simplement que son année 2024 avec les Pistons ressemble quand même fort à du boulot d’escroc, avec un record de défaites consécutives all-time et un contrat en or massif sur 5 ans. On pourrait presque se demander si ce n’est pas MJ qui l’a mandaté pour détruire de l’intérieur la franchise qu’il déteste le plus… 

Kyle Kuzma

On aurait pu ajouter Jordan Poole pour les dingueries commises à deux sur le parquet avec les Wizards avec des salaires XXL, mais on va quand même donner la primeur à Kyle Kuzma, l’un des rares à s’être félicité de la victoire de Donald Trump sans trop se planquer. Avant d’être millionnaire, l’ami Kyle était nettement moins élogieux envers l’Agent Orange et voulait même déménager au Canada s’il était élu… 

Doc Rivers

40 millions de dollars sur 4 ans. On parle bien du contrat XXL signé par Doc Rivers au moment de sa nomination sur le banc des Milwaukee Bucks le 24 janvier 2024. Trois jours plus tard, le 27, l’entraîneur se signalait par cette sortie absolument incroyable : « Je n’ai jamais fait ça (prendre une équipe en cours de saison, ndlr). Je ne souhaite cela à personne. Ce sera un défi. » Pardon ??? Et ce n’est pas fini... Après ses débuts ratés, 7 défaites en 10 matches, l’ex-coach des Los Angeles Clippers en avait rajouté une couche en expliquant qu’il avait demandé, sans être entendu, à être embauché après le All-Star Game pour éviter une série difficile (l’équipe était en 30-13 à son arrivée...).

Le plus savoureux dans cette histoire ? Rivers avait été initialement recruté comme « conseiller » afin d’aider Adrian Griffin à s’imposer dans le vestiaire de Milwaukee. Finalement, il a pris sa place... et a osé s’en plaindre ! Bien évidemment, cet épisode est seulement un nouveau chapitre des fameuses « excuses » de Rivers. Rarement dans l’auto-critique, il dispose d’une facilité assez déconcertante à se trouver des circonstances atténuantes pour expliquer ses échecs. Et à défaut de pouvoir toujours jeter un Ben Simmons sous le bus, il faut bien se réinventer pour éviter de se remettre en question.

Chauncey Billups

Le pire coach de la NBA ? Certainement. Et plus les années passent, plus son bilan plaide en la défaveur de Chauncey Billups. Sur ce début de saison 2024-2025, il y a pourtant eu une petite éclaircie : malgré des défaites, le jeu développé par les jeunes talents des Portland Trail Blazers était plus intéressant à suivre. Mais la grisaille et le grand n’importe quoi ont rapidement fait leur retour dans l’Oregon. Et il semble difficile d’épargner le technicien de 48 ans face à cette bouillie de basket.

Car en réalité, Billups n’est pas seulement le pire entraîneur de la NBA actuelle. Il se trouve en passe de devenir l’un des pires entraîneurs de l’HISTOIRE de la NBA ! Actuellement, l’ex-meneur des Detroit Pistons affiche un très vilain 32,7% de victoires sur le banc. S’il n’est pas viré avant la fin de la saison, le coach des Blazers est dans la bonne cadence pour afficher le deuxième plus mauvais bilan sur plus de 300 rencontres derrière Ron Rothstein. Une forme d’accomplissement ?

L’ambiance de la finale des JO chez les hommes

Voir l’équipe de France masculine de basket en finale des Jeux Olympiques, il s’agit d’un évènement (même si on commence à s’y habituer). Voir l’équipe de France masculine de basket en finale des Jeux Olympiques à Paris, il s’agit d’une opportunité très certainement unique dans une vie. Et en plus contre l’ogre Team USA ? Un rendez-vous absolument incroyable. Et pourtant, cette finale, sans même parler du résultat, a laissé un goût amer : c’était quoi cette ambiance ?

Malgré un Bercy totalement plein avec 14 000 personnes, la ferveur populaire n’a pas été à la hauteur. On était très loin de l’atmosphère incroyable - et pourtant le niveau de jeu ne suivait pas - à Lille pendant la phase de groupes, ou même de celle du quart contre le Canada. Pourquoi ? Il y a eu plusieurs explications : le prix des places, puis des gens venus du monde entier et surtout présents pour applaudir les stars américaines. Pour une finale à la maison, ça reste un très gros regret...

Zion Williamson et/ou le staff des Pelicans

Difficile de savoir à qui rendre cet « hommage ». Zion Williamson ou le staff médical des New Orleans Pelicans ? Peut-être aux deux... En attendant, la situation devient triste. Pour les deux parties. A 24 ans, l’intérieur ne parvient pas à faire décoller sa carrière. Au sens propre comme au figuré. Cloué à l’infirmerie, le jeune talent a seulement disputé 6 matches cette saison. Et le souci, c’est que ses blessures sont encore et toujours récurrentes.

On le sait, son hygiène de vie n’est pas exemplaire. Malgré une carotte placée dans son contrat, avec de l’argent seulement garanti selon son poids et son nombre de matchs, le jeune homme n’arrive pas à enchaîner. S’il semble avoir une part de responsabilité dans cette situation, que dire des Pelicans ? Au bout d’un moment, la malchance a bon dos. Existe-t-il un problème dans l’accompagnement de Williamson ? Ou même plus globalement dans la gestion des blessures ? Le staff médical de New Orleans doit-il être remis en question ? Le « oui » semble une réponse évidente. Surtout après un début de saison cataclysmique avec des blessures à la pelle, et pas seulement pour Zion...

La stratégie des 76ers

Après un début de saison catastrophique, les Philadelphia Sixers vont mieux. Et malgré les blessures, cette équipe devrait réussir à recoller au bon wagon à l’Est pour atteindre les Playoffs. Sauf que la stratégie, très osée, des 76ers sur le court terme a déjà montré ses limites. Car cet été, cette formation a annoncé la couleur : le titre ou l’échec. Et on ne va pas se mentir, l’échec semble le dénouement le plus probable.

Le plus gros souci dans ce scénario ? Le contrat accordé à Paul George. Comment accorder un bail, à 212 millions de dollars sur 4 ans, à un joueur de 34 ans et habitué des blessures ? Le risque est tout simplement inconsidéré. Surtout quand ton franchise player, Joel Embiid, n’est pas un modèle de « bonne santé ». Depuis le début de la saison, les deux stars des 76ers ont déjà respectivement raté 10 et 19 matches. C’est beaucoup trop pour créer une alchimie et rivaliser ensuite avec les meilleures formations. C’est beaucoup trop quand ta fenêtre pour viser le titre est sur le très court terme...