« Ce sont deux mecs différents. Doc a plutôt l’esprit militaire et Jacque est plus une sorte de Gandhi, doux mais puissant », a confié Davis au Boston Herald. « Doc est plutôt du genre 'Faites votre travail' tandis que Jacque est plutôt le genre de gars qui va vous demander 'Ça te dirait de faire le travail ?'.A Orlando, Vaughn, ancien assistant de Gregg Popovich à San Antonio, a décidé de développer une approche plus personnalisée de ses joueurs. Pour sa deuxième saison en Floride, Davis a lui rapidement adhéré au discours de celui qui a été nommé cet été pour redresser une franchise laissée en friche après le départ de Dwight Howard.
« Je pense que ça dépend des joueurs mais, pour ma part, je me sens mieux avec le fonctionnement de Jacque. Doc n’était pas le genre de gars à vous taper sur l’épaule pour dire 'Bon boulot, jeune homme'. Il était plus du genre à dire 'Ok, passons à autre chose'. Jacque est quelqu’un de différent. Il vient vous tapoter sur l’épaule et vous dire que vous avez fait du bon travail. C’est sa manière de motiver. Mais en même temps, il vous fera toujours la remarque si vous faites du mauvais travail. »Et si Big Baby s'épanouit aujourd'hui en Floride, il a bien conscience que son ancien coach y est pour beaucoup. Sous la houlette de Rivers, Davis a appris à devenir plus dur et à se sacrifier pour le bien du collectif. Et c'est sur ces bases solides qu'il s'appuie désormais pour tenter tirer le Magic vers le haut.
« C’est bien d’avoir eu Doc en début de carrière car ça m’a rendu humble. Mais maintenant, pour comprendre le jeu, c’est mieux pour moi d’être avec un coach comme Jacque, parce que maintenant je sais ce qu’il faut faire. Il vous motive et il fait en sorte que vous vous sentiez bien. On n’est pas comme des bébés, mais il s’assure que tout va bien et c’est une bonne chose. »Jacque Vaughn a donc compris qu'il était temps pour Davis, joueur de tempérament, d'être davantage responsabilisé. En confiant le costume de leader à son intérieur, le coach d'Orlando attend désormais de lui qu'il franchisse un nouveau palier dans sa carrière.
« Il est à un stade de sa carrière où il a besoin de défis, de responsabilités supplémentaires », précise Vaughn. « Il a accepté ce rôle. Il a fait du bon travail et il est devenu un leader à l’entraînement et sur le terrain. Toutes ces choses qui font qu’aujourd’hui il peut accepter plus de responsabilités. Il a fait un gros travail là-dessus. Il le voulait. »