« C’est le meilleur Monta Ellis que j'ai jamais vu, a déclaré l'ancien coach des Warriors au Star Telegram. J’apprécie de le voir jouer cette saison plus que n’importe quelle année durant laquelle je l’ai coaché ou regardé jouer. »Passé du statut de scoreur égoïste à Golden State à celui de joueur clé aux Mavs, le MIP 2007 a franchi un cap dans sa carrière cette saison en se mettant au service du collectif texan.
« Il implique ses coéquipiers, il travaille dur et il a une bonne attitude. Il a tout le package pour réussir et il est encore jeune. Dallas va avoir un super joueur pour un long moment. »Et alors qu'il le traitait il y a quelques jours de "putain d'égoïste", il reconnaît aujourd'hui que le Monta Ellis version 2013 n'a plus rien à voir avec le joueur immature, drafté par les Warriors en 2005.
[superquote pos="d"]"Dallas va avoir un super joueur pour un long moment."[/superquote]« Quand je l’ai eu, il était jeune. Il sortait du lycée. Il jouait de manière égoïste et c’était une souffrance de l’entraîner. Mais c’était déjà un super scoreur. Tout ce qu’il voulait faire c’était marquer et tirer », poursuit Nelson. « Maintenant, il crée du jeu et c’est un joueur redoutable en ce moment. J’ai toujours su qu’il était capable de créer du jeu. J’ai toujours dit qu’il en avait la capacité s’il le voulait. Il aurait pu être un meneur monstrueux. »Si Don Nelson n'a jamais réussi à exploiter pleinement le potentiel de l'ancien prodige des lycées de Jackson dans le Mississipi, Rick Carlisle a quant à lui su trouver la bonne formule pour que les prestations de Monta Ellis profitent enfin à son équipe.
« Il joue de manière vraiment cohérente des deux côtés du terrains », explique le coach de Dallas. « Il a un vrai sens du scoring et du plamaking et c’est quelque chose qui nous manquait depuis un moment. »Désormais indispensable aux Mavs aux côtés de Dirk Nowitzki, Monta Ellis pourrait permettre aux Mavs de retrouver leur statut après une saison sans playoffs. En attendant, il se réjouit d'être enfin le joueur que tout le monde (et surtout Don Nelson) attendait de lui.
« J’essaie toujours de trouver où sont mes coéquipiers et le ballon. Je suis juste plus agressif et je joue plus juste. Avec ma capacité à attaquer le panier et à créer pour moi-même ou pour les autres, je pense que ça va être génial. Il faut juste qu’on continue de travailler dur là-dessus parce que les équipes vont commencer à défendre différemment. »