Le tandem Giannis Antetokounmpo-Damian Lillard met un peu de temps à fonctionner aussi bien qu'on ne le supposait lorsque ce dernier est arrivé en provenance de Portland. Si Giannis fait l'une de ses meilleures saisons en carrière et que "Dame" tourne à plus de 24 points et 6 passes de moyenne, l'alchimie n'est pas encore parfaite et les résultats collectifs encore moins.
Dans un entretien intéressant avec The Athletic, le "Greek Freak" a évoqué cette relation avec Damian Lillard, ce sur quoi ils devaient travailler et, en définitive, sa croyance totale dans cette association.
"Cela doit être organique. On ne peut pas juste dire : 'Donnez la balle à Dame. Giannis, pose l'écran, ça va marcher'. Les choses ne fonctionnent pas comme ça. Pendant que l'on est ne train d'opérer, les gars doivent être en mouvement, occuper l'adversaire. [...] Brook doit plonger. Quelqu'un doit anticiper le rebond offensif. Ce n'est pas aussi simple que 'va poser l'écran'. Les jours où on arrive à inclure ça dans la continuité de l'attaque, où je viens poser un écran, il me touche, je reviens, je le touche à mon tour, c'est là que l'on y arrive.
Quand je prends un rebond et que je donne rapidement à Dame en transition, ça lui permet d'opérer à un haut niveau pour shooter à trois points, driver, chercher des un-contre-un, aller dans la peinture... Quand l'adversaire se regroupe et que tu laisses Dame faire, c'est très bon pour lui, vraiment. J'essaye de poser autant d'écrans que possible pour lui permettre ça.
Les Warriors rêvent de Giannis Antetokounmpo !
Il faut aussi lui donner de l'espace. Ce n'est pas comme pour Khris Middleton. Il n'y a pas besoin de poser des écrans pour lui constamment pour qu'il créé ce petit espace pour déclencher un floater, un tir à mi-distance ou un tir à trois points derrière l'écran. Il faut parfois lui poser des écrans et parfois lui laisser de l'espace. [...]
Je suis son plus grand fan. Dans le bon, comme dans le mauvais, je suis avec Dame jusqu'à la putain de fin. Je l'ai répété plein de fois. C'est SON équipe. En fin de match, il aura la balle et ça ne se passera pas autrement. Je ne sais pas comment le dire autrement, ni quoi dire d'autre. Il doit croire en ça aussi".
Avant d'aborder le sprint final, les Milwaukee Bucks sont troisièmes de la Conférence Est et toujours en quête de la régularité qui leur permettra de s'avancer avec sérénité en playoffs.