"Je pense que Joel est un super gars. Evidemment, quand je suis sur le terrain contre lui, j'y vais aussi fort que possible. Mais en dehors du terrain, je l'apprécie. J'aime sa personnalité et c'est un gars terre à terre. On a été de bons coéquipiers lors du All-Star Game. Au final, je pense que tous les joueurs NBA devraient avoir l'impression d'être le meilleur du monde. Qui suis-je pour dire à Joel qu'il n'est pas le meilleur du monde ? Qui sommes nous, même, pour lui dire ça ? Tout le monde devrait penser comme ça. Si tu as ce sentiment, tu dois le montrer sur le terrain. Il n'y a donc rien de mal à ce que Joel pense qu'il est le meilleur", a expliqué le Greek Freak sur ESPN.
Il y a effectivement chez les meilleurs joueurs de l'histoire cette confiance en eux et cette assurance, parfois verbalisée, qui leur a permis de dominer la concurrence. Joel Embiid a par instants montré tous les aspects d'une potentielle domination, mais jamais sur la durée. Le pivot des Sixers a besoin de joindre la parole aux actes en playoffs, en amenant ce collectif à la complémentarité parfois bancale jusqu'en finale de conférence au minimum. Là, il pourra tenir ce discours sans craindre d'être ciblé par ses détracteurs.
L'approche de Giannis Antetokounmpo est différente. Le Grec n'est pas franchement dans l'auto-promotion, mais on sent l'absence totale de crainte dans ce qu'il dégage. Une recette qui lui permet de voir se profiler un deuxième titre de MVP consécutif et un statut de grand favori à l'Est pour atteindre les Finales NBA.