Individuellement, Giannis Antetokounmpo n'a jamais été aussi fort. Il ne s'agit pas d'un avis, mais d'un fait. Statistiquement, le patron des Milwaukee Bucks réalise la meilleure saison de sa carrière : 30,8 points à 61,9% aux tirs, 11,3 rebonds et 6,3 passes décisives de moyenne.
Des chiffres absolument impressionnants. Et pourtant, le Grec semble "loin" dans la course au MVP. Dans notre dernière édition de la "MVP Race", il se trouvait "seulement" à la 5ème position. Derrière Nikola Jokic, Joel Embiid (plus éligible), Shai Gilgeous-Alexander et Luka Doncic.
Sur le papier, Antetokounmpo fait clairement les frais de l'impression mitigée dégagée par les Bucks, qui connaissent tout de même une montée en puissance. Mais au niveau du bilan, Milwaukee reste pourtant assez proche des meilleures équipes, à l'exception des Boston Celtics qui ont pris le large.
Comment expliquer donc sa "faible" cote de popularité pour le MVP ? Son coach Doc Rivers a son idée.
"Je ne veux même pas en parler, mais il y a des gens pour lesquels on se lasse de voter. Michael Jordan en est peut-être l'exemple type. Et Giannis semble faire partie de cette catégorie, où vous êtes si bon que tout ce que vous faites est considéré comme acquis.
Quand on regarde ses chiffres, ils sont incroyables, et pourtant, on n'entend jamais son nom. C'est incroyable, mais c'est plus un signe de respect que d'irrespect, d'une certaine manière", a analysé Rivers pour The Athletic.
Clairement, avec le temps, les performances du MVP 2019 et 2020 ont été banalisées. Mais cet argument peut aussi s'appliquer pour Jokic, vainqueur en 2021 et 2022. Et de son côté, le Serbe reste le favori pour cette édition 2024.