« Vous êtes assis, vous ne jouez que 17 ou 18 minutes par match. Vous regardez, vous savez que vous êtes encore capable d’apporter et vous regardez les mecs qui jouent à votre place ne pas faire d’efforts. Ils ne respectent pas la compétition et ne pensent pas à l’équipe. C’est frustrant mais je dois faire avec. »Ses 10 millions de dollars annuels font de lui l’un des remplaçants les mieux payés de la ligue pour un rendement assez faible : 22 minutes de jeu, 4 points par match et seulement 3 tirs tentés en moyenne. Gerald Wallace n’est plus que l’ombre de lui-même et il le vit mal.
« Cette saison est une gifle en pleine tronche. Je dois changer mon jeu. C’est d’abord un travail mental. J’accepte la situation mais une partie de mon esprit n’est pas d’accord avec ça. Je sais que je peux être toujours performant mais dans le même temps je doute. »Comme l’an passé, lorsque le joueur n’avait plus aucune confiance en son shoot, le problème est mental avec Gerald Wallace. Mais pas seulement. Avec l’âge (31 ans pas si vieux mais plus tout jeune pour un NBAer), les blessures, les coups à répétition et les nombreuses minutes passées sur le parquet avec les Bobcats, le natif de l’Alabama n’est plus aussi athlétique. Or, il s’est toujours reposé sur son énergie et ses capacités physiques pour s’imposer dans la ligue. Le joueur a du mal à s’ajuster et il semble évident qu’il peine à accepter de jouer pour une équipe en reconstruction. « G-Force » n’a encore jamais remporté un titre et il aimerait sans doute changer de franchise. Vu son salaire annuel, les Celtics aimeraient s’en séparer. Mais son contrat et son faible rendement font de lui un joueur très difficile à échanger. Un cercle vicieux, tout simplement. En attendant de trouver une solution, Gerald Wallace peut toujours se morfondre sur le banc à ressasser les souvenirs de ses années aux Bobcats… Via Boston Herald