Gerald Green peut-il s'imposer dans la rotation des Phoenix Suns ?

A 27 ans, Gerald Green découvre une nouvelle franchise. Il pourrait en profiter pour s'imposer au sein de la rotation des Phoenix Suns.

Gerald Green a une nouvelle fois fait parler ses qualités athlétiques hors du commun cette nuit. Sur une touche ligne de fond, l’ailier bondissant des Suns a profité d’une passe lobée de l’un de ses coéquipiers pour écrabouiller le cercle en alley-oop. Si Green ne fait pas de détail lorsqu’il s’agit de monter au cercle, son parcours dans la ligue est lui pour le moins chaotique. Drafté au premier tour par les Celtics en 2005, le natif de Houston a montré de belles choses… par intermittences. Très performant dans le « garbage time », il a fini par gagner une place dans la rotation des C’s l’année suivante. Attendu au tournant, ce dunkeur ultra-spectaculaire – vainqueur du concours de dunk en 2007 – à l’éthique de travail douteuse finira finalement par quitter la NBA par la petite porte en 2009. Gerald Green n’était pas prêt. Mais il a tout de même bien rebondi. Il y a deux ans, le joueur faisait son retour dans la ligue après une escapade en Turquie. Ses débuts avec les Nets sont très prometteurs et on l’imagine enfin prêt à réaliser une carrière correcte. Finalement, le voici de retour à la case départ après une saison mi-figue, mi-raisin à Indiana. Désormais à Phoenix, il pourrait s’éclater au sein du jeu rapide des Suns. Green a inscrit 15 points cette nuit, avec un joli 3 sur 4 derrière l’arc :

« Ce n’est pas parce que je shootais mal l’an passé que je ne sais pas shooter », se défend le joueur de 27 ans dans The Arizona Central. « Comme chaque été, j’ai shooté un max mais je me suis surtout concentré sur mon dribble. Je pense que si je parviens à améliorer mon jeu balle en main, je peux franchir un nouveau cap. »

Gerald Green fait partie des meilleurs athlètes de la ligue. Il est grand (pour son poste) et il saute haut. En revanche, il est encore un peu trop unidimensionnel mais il semble donc conscient de ses faiblesses. Même si Green présente des similitudes avec un autre dunkeur fou de l’effectif, un certain Shannon Brown, il pourrait finalement gagner sa place dans la rotation des Suns. En effet, la franchise n’a aucune obligation de résultat cette année et Jeff Hornacek va probablement tester différents cinq majeur afin de repérer une pépite susceptible d’intégrer le projet à long-termes de Phoenix. Alors, certes, Gerald Green n’est plus un jeune premier mais il peut profiter du manque de concurrence (P.J. Tucker, moins flashy mais travailleur de l’ombre, Shannon Brown, éventuellement l’un des deux frères Morris) pour s’élancer une bonne fois pour toute dans la ligue…

BONUS : Gerald Green et James White s'affrontent dans un concours de dunk

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