"Phoenix est le meilleur endroit où j’aurai pu atterrir grâce à la manière de jouer de l’équipe et la façon dont les coachs nous laissent jouer. Ils nous donnent beaucoup de liberté pour faire ce que nous voulons sur le terrain", déclare l’ailier de 28 ans au Metrowest Daily News.Il reconnait cependant qu’au début de sa carrière, c’est son immaturité qui lui a causé beaucoup de problèmes :
"Lorsque je suis arrivé dans la ligue, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je me croyais encore en AAU alors que la NBA est un business. Lorsque j’ai compris cet aspect des choses, je jouais déjà à l’étranger".Il poursuit en reconnaissant qu’il ne parvenait pas à jouer pour son premier coach, un certain Doc Rivers :
"Je ne comprenais pas Doc. J’étais trop jeune pour le comprendre".Gerald Green est toujours en contact avec Doc Rivers et pense qu’il ferait un bien meilleur job avec lui aujourd’hui. Mais s’il viendrait assurément apporter quelques couleurs au poste 3 moribond des Clippers grâce à son jeu d’attaque, c’est Jeff Hornacek qui est bien content de le compter dans son effectif avec cette capacité à renverser les rencontres lorsqu’il entre en cours de jeu :
"Lorsque je le mets sur le terrain, nous exécutons des systèmes pour lui afin de voir s’il va se mettre en rythme. Lorsque cela se produit, cela fait souvent des étincelles", déclare le coach des Suns à son sujet.Gerald Green est devenu un joueur performant et désiré. Bien que toujours un peu inégal, il pourrait prétendre aujourd’hui à figurer parmi les meilleurs 6ème hommes de la ligue si son coéquipier Isaiah Thomas ne semblait pas autant promis à décrocher la récompense individuelle cette saison. Toujours est-il que les Suns ont le luxe de bénéficier de 2 trublions offensifs dans leur deuxième cinq, et même si ce rôle n’existe officiellement pas, Gerald Green peut se targuer aujourd’hui d’être, peut-être, le meilleur 7ème homme de la ligue !