Gerald Green scotché au banc pour de bon à Indiana ?

Le comble quand on a le jump de Gerald Green, c’est de devoir rester au sol.

Gerald Green scotché au banc pour de bon à Indiana ?
Gerald Green, c’était un peu le conte de fée de la saison dernière. Ancien gros potentiel NBA, il avait fait plusieurs équipes avant de finalement disparaître des radars NBA pour devoir passer par l’Europe et la D-League pour faire un comeback par la toute petite porte, celles des New Jersey Nets. Cette année, au sein des Indiana Pacers, il devait valider ce parcours et prouver qu’il avait bel et bien le niveau et le talent pour être un joueur NBA à part entière… mais ça ne se passe pas comme prévu. Hier soir, par exemple, face aux Memphis Grizzlies, Gerald Green a passé six minutes sur le parquet, pile le temps qu’il lui fallait pour manquer ses trois tentatives de tirs et revenir s’asseoir sur le banc pour tout le reste du match en n’aillant que des « 0 » dans les autres catégories statistiques. Pourtant, selon Mike Wells, le beat writer des Pacers pour le Indy Star, le coach Frank Vogel n’est pas à blâmer.
« Il en faut beaucoup pour que Frank Vogel sorte un joueur de sa rotation », explique Wells.   « C’est son style de donner aux joueurs plusieurs occasions de se mettre en valeur jusqu’à ce qu’ils aient finalement épuisé toutes leurs chances. […] Peu importe le nombre de fois où les médias l’ont interrogé sur l’adresse atroce de Gerald Green aux tirs, Vogel a toujours soutenu son ailier en disant qu’il finirait bien par retrouver son shoot. »
Sauf que ça n’est toujours pas le cas. Depuis le début de la saison, Gerald Green tourne à 35% de réussite aux tirs, dont 29% à trois-points. Des chiffres durs à encaisser qui remettent sacrément en doute sa capacité à exister au sein d’une équipe ambitieuse comme les Pacers.
« Ça prouve qu’il peut mettre des points dans une équipe nulle, mais qu’il a du mal à trouver son rôle dans une bonne équipe », écrit Mike Wells.
Une situation compliquée pour Gerald Green à ce moment de la saison, d’autant que derrière lui, le rookie Orlando Johnson continue à progresser et à grignoter ses minutes, comme ça a été le cas hier soir. Ce serait quand même triste que le « birthday cake » ait fait tout ce chemin pour se retrouver finalement à la case départ.  

Les stats de Gerald Green ces deux dernières saisons

GERALD GREEN SEASON AVERAGES
Year Team G GS MPG FG% 3P% FT% OFF DEF RPG APG SPG BPG TO PF PPG
11-12 NJN 31 2 25.2 0.481 0.391 0.754 0.5 3.0 3.5 1.1 0.9 0.6 1.77 2.58 12.9
12-13 IND 39 5 21.5 0.354 0.286 0.792 0.7 2.1 2.8 0.7 0.3 0.5 1.13 1.28 7.4
Career -- 251 48 18.0 0.420 0.347 0.798 0.6 1.7 2.3 0.8 0.4 0.3 1.22 1.85 8.2