Chacun réagit à sa manière après une aussi grosse contre-performance. Si certains comme Avery Bradley sont apparus gênés, Gerald Green a, lui, refusé de baisser la tête. Il a adopté une position bien différente.
La défaite de 44 points face à Cleveland aurait pu doucher tous les espoirs du vestiaire des Celtics. Pourtant, certains combattants comme Green refusent d’abdiquer. L’arrière en appelle d’abord à l’unité. Son équipe doit faire front.
« Je pense que la première chose à faire, c’est de rester ensemble », rappelle-t-il. « C’est une longue série. »
Concernant la suite de cette finale de conférence, le joueur pense que Cleveland n’a pas déjà gagné. Même si les deux prochains matchs se joueront dans l’Ohio, il reste persuadé que Boston a ses chances. Il fait d’ailleurs un parallèle avec une autre récente série, celleface à Chicago au premier tour.
« Nous avons déjà été dans cette situation auparavant. Nous avions perdu deux matchs à la maison. Ce n’était pas le même type d’équipe, c’est vrai », concède Gerald Green. « Mais nous avons connu cette situation. Je pense que les gars y croient encore. Je sais que j’y crois. J’ai l’impression que nous pouvons aller à Cleveland et faire des matchs 3 et 4 très différents des deux premiers. »
Ce sentiment de révolte est tout de même louable. Pour autant, les Celtics. affrontaient Nikola Mirotic ou un Dwyane Wade sur les rotules. Là, ce sera LeBron James, Kevin Love ou Kyrie Irving.