« Ceux qui ont critiqué sa défense par le passé avaient tort », commence Jackson, avant d’être de suite repris par son compère Jeff Van Gundy.
On ne sait pas si Mark Jackson regardait du basket entre 2003 et 2019 mais Melo s’est rarement foulé de ce côté du parquet malgré des qualités athlétiques qui auraient pu l’aider à s’affirmer comme un stoppeur plus qu’honorable. Bref, Jax s’est alors repris pour envoyer cette pique subtile.« OK, je pense que la responsabilité est partagée alors. C’est aussi de la faute de celui qui l’a laissé s’en sortir sans défendre. Parce qu’il s’engage vraiment avec Portland. »
Oui, c’est vrai que Carmelo Anthony fait des efforts intéressants depuis qu’il porte le maillot des Blazers. Mais c’est peut-être simplement parce qu’il est beaucoup plus mature aujourd’hui. Il n’a plus le choix. S’il ne défend pas, il sort de la ligue. C’est aussi simple que ça. Forcément, ça motive. N’empêche que George Karl, ancien coach des Denver Nuggets au début de la carrière de Melo, s’est senti visé. Alors il a sorti le pic à glace. Le canon à neige même. https://twitter.com/CoachKarl22/status/1296630924269047813« Rappelle-moi, tu as coaché combien d’équipe au All-Star Game ? Combien de DPOY ? Combien d’apparence en finales ? Combien de mes équipes sont devenues des dynasties juste après mon départ ? »
Boom. Un entraîneur Hall Of Famer qui se défend, ça fait des dégâts. Sans jamais gagner de titres, Karl a dirigé de grandes équipes comme les Sonics finalistes en 96. Et quelle magnifique punchline en référence aux Warriors, devenus les plus forts en NBA juste après le départ de Mark Jackson. Ce dernier a répondu en faisant mine qu’il ne visait par « Furious George. » https://twitter.com/MarkJackson13/status/1296657858143100930 Mouais… George Karl a coaché Carmelo Anthony pendant tout son passage à Denver à l’exception des deux premières années. Pas sûr que Jackson visait le pauvre Jeff Bzdelik, premier entraîneur de Melo en NBA.