"J'ai passé 8 ans et demi à Denver et ces années ont été les plus plaisantes de ma carrière. On a beau vivre dans un monde où circulent des millions de dollars, il y a certaines choses que je ne comprends pas. Certains contrats donnés, certains trades effectués, certaines décisions... Je ne peux pas nier qu'il y a en moi de la colère et de la frustration", a-t-il expliqué au Boston Globe.
"Beaucoup de vérités ont changé. Lorsque l'on fait du bon boulot, on devrait être en mesure de conserver son poste. Mais dans le monde d'aujourd'hui, c'est différent. Sans s'adapter, on ne survit pas. Aujourd'hui, la mode est d'engager des coaches de fac ou des assistants", a lancé George Karl en évoquant sans le nommer le choix de Brian Shaw pour lui succéder dans le Colorado. "Mais ce qui est bien dans le basket, c'est que les mecs qui savent comment survivre, et j'espère en être un, finissent toujours pas avoir une nouvelle chance".Karl, qui a connu de sérieux soucis de santé par le passé, ne se sent pas trop vieux pour coacher et espère qu'une organisation pensera à lui dans un futur proche.
"Si rien ne se passe, je pense que je peux l'accepter. J'ai eu une super carrière. Mais je me sens suffisamment en forme pour tenir encore 4 ou 5 ans. J'espère que quelqu'un d'autre pensera la même chose que moi..."