« Il va comprendre que les chiffres et les feuilles de stats ne sont pas importantes. Ce qui compte, ce sont le score final et toutes les petites choses qui ne sont pas quantifiables mais qui font d'un winner un vrai champion », a confié le coach des Nuggets au N.Y. Post.De retour après une indisponibilité de deux matches, due à une coupure au doigt, Carmelo Anthony avait certainement à l'idée de montrer à ses partenaires qu'ils pouvaient toujours s'appuyer sur lui. Insaisissable, il a harcelé sans cesse une défense de Denver qui n'a eu d'autre choix que de commettre fautes sur fautes et de l'envoyer aux lancers francs.
« On ne peut pas être mécontents de la manière dont nous avons joué contre Melo. Même s’il a tiré beaucoup de lancers francs (11 sur 16 NDLR), nous avons fait un super boulot. Je pense que nous avons fait trop de cadeaux en première mi-temps. »Reste à savoir si Melo est réellement capable de mener une équipe vers le titre suprême comme le laisse entendre son ancien entraîneur. Etant donné ses progrès et son degré d'investissement personnel, on aurait tendance à croire que les Knicks peuvent viser très haut à condition que leur leader poursuive les efforts qu'il produit depuis la présaison.
« Il a toujours eu les capacités de le faire. Il fallait qu’il ait cet engagement et cette constance à chaque match », fait remarquer Karl qui souligne que, dans le sillage de Melo, les Knicks sont désormais redoutables, même dans les moments les plus chauds. « Ce que j’ai vu ce soir, c’est une équipe qui est arrivée dans un dernier quart temps où le match était serré et qui a joué comme des chiens, à commencer par lui. »