« J’y ai pensé », a-t-il confié. « Je me disais ‘Mais qu’est-ce que je fais là ? Je n’ai même pas envie de faire tout ça. Je ne suis pas heureux’. Je ne voulais plus rien faire. »Pourtant, GP avait joué suffisamment bien durant sa première saison pour figurer dans le deuxième meilleur cinq des rookies en 1991. Mais ses 7,2 pts et 6,4 pds étaient loin de satisfaire son appétit de compétiteur, surtout après avoir été sélectionné en deuxième position de la draft l’été précédent. Heureusement pour lui, son père, son agent et le proprio des Sonics à l’époque ont réussi à le convaincre que la franchise avait foi en lui et, après que le coach KC Jones a été remercié après 36 matches la saison suivante et qu’il a été remplacé par George Karl, sa carrière s’est mise à décoller.
[superquote pos="d"]"Mon père m’a dit ‘Si tu arrêtes, je vais te botter le cul."[/superquote]« Si on n’avait pas changé de coach, je me serais probablement dit ‘Tu sais quoi, j’en ai assez. Je ne veux plus joueur parce que ça ne me rend pas heureux’. J’aurais probablement tout laissé tomber. Soit ils auraient dû me trader soit je leur aurais dit que je ne voulais plus jouer ici. Je suis allé voir mon père et mon agent et je leur ai dit ‘Je ne sais pas si je suis suffisamment bon pour jouer en NBA. Mon coach ne me laisse jouer que le premier et le troisième quart-temps, il n’a aucune confiance en moi’. Ils m’ont répondu la même chose : ‘Il faut que tu t’accroches et que tu deviennes le joueur que tu es censé être’. Mon père m’a dit ‘Tu es fou ? Si tu arrêtes, je vais te botter le cul. Ça va aller mieux, mais tu dois te donner à fond’. »Et dès que George Karl et son assistant Tim Grgurich, avec qui Gary Payton s’est immédiatement entendu à merveille, GP a retrouvé du temps de jeu, des responsabilités et sa confiance en lui.
« C’est toute ma mentalité qui a changé et je suis redevenu le gars que j’étais à Oregon State et que j’étais chez moi à Oakland. »Via hangtime