« 31-9… c’est beau », lâchait-il avant le match en faisant référence au bilan actuel des Texans.Ses Milwaukee Bucks ne comptent que sept victoires depuis le début de la saison. En gros, Gary Neal s’est embarqué dans une année galère. Mais il touche 3,5 millions de dollars annuels, une somme qu’il n’aurait sans doute jamais obtenu dans une franchise plus ambitieuse.
« Lorsque vous cherchez un job, l’aspect financier est pris en compte », avoue l’arrière des Bucks. « Je pense que j’ai pris la meilleure décision pour ma famille. Je ne savais pas que l’on se retrouverait avec un bilan de 7 victoires et 33 défaites et je ne savais pas que je ne jouerai pas. »Membre essentiel de la rotation de Milwaukee en début de saison, Neal a finalement été écarté. S’il a passé 17 minutes sur le parquet face aux Spurs, il n’avait pas joué depuis deux semaines avant la rencontre. Il apparaît désormais loin le temps où le shooteur enflammait les Spurs en plantant deux ou trois tirs à trois-points en quelques minutes. Lors du Game 3 des finales NBA face au Heat, il claquait même 24 points en sortie de banc, la victoire en prime pour les éperons…Où sera-t-il en juin prochain pour les finales NBA ?
« Sous le soleil des Caraïbes, sans doute. »En attendant peut-être un éventuel transfert… Il est évident que les joueurs comme Gary Neal, efficace au sein d’un système parfaitement défini et d’une franchise avec une vraie identité, ne sont pas fait pour des équipes en totale reconstruction comme les Bucks…