« Le gouverneur de l’époque (John McKeithen) était dans la chambre de mon père, le suppliant d’intégrer LSU », raconte-t-il. « Il n’avait aucune idée que mon grand-père avait été refusé des années auparavant car il était noir. Louisiana a littéralement donné de l’argent à mes grands-parents pour qu’ils rejoignent une université hors de l’Etat. »
Très vite, la famille Temple a donc été confronté aux problèmes de discriminations aux Etats-Unis. Garrett a d’ailleurs toujours cette réflexion sur le racisme dans le basket américain. La NBA n’échappe donc pas à la règle.« Au final, tu te demandes à quel point ça a changé. Nous sommes dans une ligue où 75% des joueurs sont noirs. Pourtant, il y a toujours aussi peu de propriétaires et de general managers issues des minorités. Honnêtement, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et il faut en parler », déclare l’ailier des Kings.
Un petit pavé dans la marre qui ne fait jamais de mal. Garrett Temple pourrait même parler des coachs où les mêmes problèmes de représentations subsistent..