Free Agency : Ces équipes qui ont encore un coup à jouer

Alors que la free agency est déjà bien avancée, plusieurs équipes NBA disposent encore de ressources importantes pour renforcer leur effectif.

Free Agency : Ces équipes qui ont encore un coup à jouer

Alors que les regards sont tournés vers Paris à l’approche des Jeux Olympiques, la NBA ne prend pas de pause pour autant. L’intersaison continue et les équipes restent actives, comme l’a montré le transfert de Russell Westbrook au Jazz. Et certaines franchises ont encore une carte à jouer à la free agency.

18 équipes disposent encore d’au moins une place dans leur effectif. Plusieurs d’entre elles possèdent les ressources nécessaires pour réaliser des transactions significatives. Voici les franchises qui ont encore une marge importante cet été.

10 équipes qui ont encore de gros moyens

De nombreuses franchises NBA possèdent encore leur mid-level exception, un budget permettant de signer un joueur sans impacter leur salary cap. Il s’agit du moyen le plus courant pour signer des joueurs au-dessus du minimum vétéran.

Pour les équipes qui ne paient pas la luxury tax, cette enveloppe est de 12,8 millions de dollars, une somme conséquente disponible pour dix équipes :

  • Brooklyn Nets
  • Cleveland Cavaliers
  • Indiana Pacers
  • Memphis Grizzlies
  • New Orleans Pelicans
  • Sacramento Kings
  • Houston Rockets (effectif complet)
  • Atlanta Hawks (EC)
  • Portland Trail Blazers (EC)
  • Toronto Raptors (EC)

Avec ces montants, ces équipes peuvent renforcer leur banc ou même leur cinq majeur. Parmi les cibles potentielles : Tyus Jones, Gordon Hayward, Markelle Fultz et Isaac Okoro (restricted). Toutefois, ces équipes doivent rester vigilantes, car l’utilisation de cette exception les empêcherait de dépasser le premier apron pendant la saison.

Quatre autres franchises disposent encore d’une partie de cette exception : les Wizards (6,3 M$), les Bulls (4,3 M$), les Mavericks (4,3 M$) et les Clippers (3,3 M$). Parmi elles, seule Dallas a encore une place libre dans son effectif.

Pour les équipes sous le salary cap, l’enveloppe est réduite à 7,9 millions de dollars. Six équipes peuvent en profiter : les Hornets (EC), le Jazz, le Magic, les Pistons, les Spurs (EC) et le Thunder. Celles qui paient la luxury tax ont une exception de 5,2 millions de dollars, comme le Heat, les Knicks et les Lakers (EC).

De gros transferts encore possibles

Certaines équipes disposent aussi d’une « traded player exception », obtenues lors d’échanges antérieurs, qui leur offre la possibilité de réaliser des transferts majeurs. Cette exception permet d’acquérir des joueurs sans équilibrer les salaires en échangeant d’autres joueurs en retour. Elle peut également être divisée pour recruter deux athlètes différents.

Voici les traded player exceptions de plus de 10 millions de dollars en NBA :

  • Atlanta Hawks : 25,2 M$ (Dejounte Murray)
  • Brooklyn Nets : 23,3 M$ (Mikal Bridges)
  • Chicago Bulls : 17,5 M$ (DeMar DeRozan)
  • Dallas Mavericks : 16,2 M$ (Tim Hardway Jr)
  • Memphis Grizzlies : 12,6 M$ (Steven Adams)
  • Washington Wizards : 12,4 M$ (Daniel Gafford)

Les Nets gardent aussi une exception de 9,5 millions de dollars suite à l’échange de Royce O’Neal aux Suns. Les Pelicans, quant à eux, ont 9,9 millions de dollars disponibles grâce au transfert de Jonas Valanciunas. Si ces exceptions ne sont pas toujours utilisées par les franchises, elles peuvent néanmoins permettre de renforcer drastiquement un effectif cet été ou en cours de saison.

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