Le passage de Franz Wagner dans l'émission de JJ Redick, "The Old Man and the Three", regorge de passages intéressants. Deux en particulier ont retenu notre attention.
Le premier, lorsque Wagner, excellent avec le Magic cette saison jusqu'à sa blessure récente, explique de quelle manière il utilise la vidéo et les outils à sa disposition pour travailler en dehors du terrain.
"J'ai arrêté de regarder dès le lendemain le match que j'ai joué la veille. Mais je regarde beaucoup les autres joueurs. Pas en mode 'ce gars-là a marqué 30 points je dois observer tous les paniers qu'il a mis'. Mais plutôt, tiens, comment Luka Doncic fait pour ralentir à l'approche du panier, pour être aussi près du cercle à chaque fois ? Ou Shai Gilgeous-Alexander, comment fait-il pour changer de rythme ? Comment Jimmy Butler parvient-il à créer le contact avec l'adversaire et à aller sur la ligne 18 fois dans un match ? Ce sont ces petites choses-là que je regarde.
Puis je regarde mes propres trucs, j'utilise Second Spectrum. Je trouve que c'est un super outil avec lequel tu peux aborder plein de choses. J'essaye de me demander comment faire la même chose que ces gars-là si je me retrouve dans la même situation. Cette année, je me focalise vraiment sur le fait de ralentir à l'approche du panier, sur la décélération et les différentes manières d'y parvenir et avoir plus de tirs proches du panier et éliminer ces tirs à mi-distance".
Jalen Brunson, un finish avec une confiance totale
Le deuxième, lorsqu'il explique à Redick les différences de style entre le basket européen chez les jeunes et celui qu'a connu l'ancien arrière d'Orlando, Philadelphie et Los Angeles lors de sa formation.
"Je crois que je n'ai pas joué un pick and roll avant d'avoir 15 ans. C'est quelque chose qui montre à quel point on a grandi différemment et à quel point on a joué différemment. Nous, c'était du give and co, des coupes, des passes et du déplacement. On avait une structure et des principes, mais pas de systèmes.
On nous apprenait à lire le jeu et les espaces, à couper et à faire des passes. A l'entraînement, je me souviens plus jeune que quand on arrivait à faire 10 passes de suite, on marquait un point. Le scoring n'était pas important. Il fallait juste passer, couper et se déplacer mieux que l'autre équipe. Je pense que ça se voit quand on regarde jouer les basketteurs européens".