"Mes joueurs ont donné leur meilleur, en restant concentrés sur ce qu'ils avaient à faire. C'est la clé dans ce genre de confrontations. On voulait contrôler le tempo et jouer intelligemment pour les placer sous pression", explique-t-il dans les colonnes de L'Equipe. "je n'ai eu de cesse de dire à mes joueurs qu'on pouvait gagner ce match. Et qu'on ne pourrait y parvenir qu'en suivant à la lettre un plan de jeu, en limitant nos erreurs, ce qui nécessitait beaucoup de concentration. À chaque entrée en jeu, chacun devait se donner à fond. On a joué ce match avec une rotation de dix joueurs je crois (sur douze). Tous les joueurs du monde, même les plus forts, même les superstars NBA, ont des faiblesses. Les Américains par exemple ne sont pas patients, ils veulent intercepter la balle et courir. C'était leur jeu en 2006"
Giannakis admet que l'arrogance, la jeunesse et donc l'inexpérience de Team USA pourrait être bénéfique pour la France dans un match couperet"Ils restent arrogants, sûrs d'eux. Le rôle des joueurs d'Euroligue, du coup, peut devenir important car les Américains les connaissent moins. La France doit en profiter. Les pertes de balle, que ce soit dans les mains ou sur les lignes de passes seront à éviter. Cela demande beaucoup de patience, de concentration. Mais les USA ont aussi beaucoup de faiblesses, je ne sais pas s'ils sont prêts à jouer au niveau requis pour un quart de finale de Coupe du monde. Pour la France, il y a quelque chose à faire."
Les Bleus auront en tout cas une chance en or de battre un Team USA qui n'a jamais semblé aussi prenable depuis treize ans. C'est le moment ou jamais.