Après la Lettonie, les Bleus passent à la vitesse supérieure ce mardi face à la Serbie.
Il y a des visages, des attitudes, qui ne mentent pas. A l'entraînement les Bleus sont concentrés à 100% sur l'objectif TQO (du 4 au 10 juillet prochain à Manille) et l'approximation n'a pas sa place. "On sait que l’on a peu de temps pour travailler donc quand on travaille on fait ce que l’on doit faire. Quand je regarde les gars jouer c’est vraiment parfait" confirme Mike Gelabale qui soigne actuellement un genou douloureux.
Avec une préparation bien plus courte que pour une compétition "traditionnelle", les Bleus ont du très vite acquérir un état d'esprit commando. Pour le sélectionneur Vincent Collet celui qui règne au sein de l'équipe est d'ailleurs très bon et dans la lignée de celui qui avait été affiché lors de la rencontre face à la Lettonie. "Les joueurs ont très envie de réussir ; on sait que les JO sont le Graal pour un sportif. Dans notre sport c’est encore un cran au-dessus de la Coupe du monde ou du championnat d’Europe. On a envie d’y aller. Si on se qualifie on sera dans les potentiels candidats pour la médaille dont l’objectif vaut vraiment qu’on s’en donne la peine".
La der de Tony Parker à Paris
Pour préparer au mieux ce rendez-vous qui doit conduire les Bleus à Rio en août, deux gros tests face à la Serbie, dont le premier ce mardi à Bercy, attendent l'équipe de France. "Ce que j’attends surtout" explique Collet "c’est de l’adversité. Devant cette difficulté il y’aura l’obligation pour nous d’augmenter notre niveau d’intensité, de dureté. Si on veut avoir un bon TQO il faudra que l’on soit présent au niveau défensif". "C’est une très bonne équipe. Ils joueront le TQO à domicile donc je pense qu’ils se qualifieront. Les jouer deux fois ça sera des bons tests" souligne de son côté Tony Parker.
Au-delà de l'importance sportive de ce rendez-vous il y'aura beaucoup d'émotion pour le meneur qui jouera son dernier match à Paris avec le maillot bleu sur les épaules. "L’équipe de France c’est quand même quinze ans de ma vie. Tous mes amis et ma famille seront là ; ça va être un moment particulier. Paris c’est là que j’ai commencé ma carrière. Tout a une fin. J’essaye vraiment d’apprécier chaque moment avec mes coéquipiers et avec le staff parce que je sais que ça va être la fin et je veux en profiter le maximum".
Les Serbes sont donc prévenus : les Bleus sont en mission.