Sauvés par Matthew Strazel, les Bleus échappent de justesse au Japon

Les Bleus se sont sauvés grâce à un tir de Matthew Strazel, ce mardi, contre le Japon (94-90, a.p.). Après une grande frayeur, ils se qualifient pour les quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Sauvés par Matthew Strazel, les Bleus échappent de justesse au Japon

La France, pourtant largement favorite, a eu besoin d’un miracle de Matthew Strazel pour l’emporter face au Japon (94-90, a.p.) ce mardi. Dans un duel haletant au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, les Bleus ont décroché leur qualification pour les quarts de finales des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette courte victoire, qui les porte à 2-0, n’augure cependant rien de bon pour la suite de la compétition.

Matthew Strazel sauve les Bleus dans une fin de match palpitante

Au début du quatrième quart-temps, avec cinq points d’écart entre, rien n’était encore joué. À l’image du reste de la rencontre, pendant laquelle l’avantage a changé de camp à neuf reprises, les dix dernières minutes ont été irrespirables.

L’expulsion de Rui Hachimura pour sa deuxième faute antisportive, après seulement une minute et demie dans la période, n’a pas permis à la France de reprendre de l’air. L’intérieur japonais était jusqu’ici le meilleur joueur de son équipe, avec 24 points (10/16 aux tirs, dont 3/5 à trois points) et un impact physique important. Mais Yuki Kawamura (29 points à 9/26, 7 rebonds et 6 passes), brillant malgré ses 1,72 m, a repris le match en main.

Avec un 3 +1, l’arrière a ramené la sélection nippone à un point à cinq minutes du terme. Puis, il a repris l’avantage avec une pénétration fulgurante. Omniprésent en attaque, il a inscrit les quatre derniers lancers francs de la rencontre pour offrir une avance de quatre points à son équipe à 16 secondes de la fin et ainsi faire oublier l’égalisation d’Evan Fournier une minute plus tôt.

La victoire semblait alors acquise pour le Japon. Mais c’était sans compter sur le sauvetage in-extremis de Matthew Strazel. En déséquilibre total, le meneur a arraché trois points avec la faute à 10 secondes du buzzer, envoyant ainsi le match en prolongation (84-84).


Cette période supplémentaire a été la mieux maîtrisée par les Français. Victor Wembanyama — jusque-là plus discret qu’à son habitude — s’est réveillé au moment crucial. L’intérieur a marqué un 2 +1 pour ouvrir le score, suivi d’un tir à trois points et de deux lancers francs, inscrivant 8 de ses 18 points dans les cinq dernières minutes de la rencontre.

Les tirs extérieurs de Kawamura (00:34) et de Hiejima (00:08) ont maintenu la tension jusqu’au bout. Cependant, les Bleus avaient accumulé une avance suffisante pour tenir bon. Les deux lancers francs de Strazel ont scellé la victoire française.

2-0 pour l’équipe de France, mais toujours autant de doutes

Une défaite aurait placé la France dans une position très dangereuse pour la suite du tournoi. Cette victoire leur offre au contraire un bilan de 2-0, les qualifiant d'office pour les quarts de finale avant même les derniers matches du groupe B. Si l’essentiel est assuré, le groupe de Vincent Collet a néanmoins montré des signes inquiétants dans cette rencontre.

Malgré le score final, c’est bien le Japon qui a imposé son rythme dès le premier quart-temps, remporté par les Bleus (32-25). Avec un jeu ultrarapide et centré sur les tirs à trois points, les Japonais ont forcé leurs adversaires à entrer dans un duel avant tout offensif. Les Français, grâce à une bonne adresse à trois points, ont réussi à suivre, mais sans vraiment imposer leur propre jeu.

Les 43 % de réussite à trois points des Japonais et les 53 points cumulés par Yuki Kawamura et Rui Hachimura soulèvent de sérieuses questions sur la défense française. Le secteur intérieur a aussi peiné à marquer sa domination contre une raquette bien plus petite. Des faiblesses qui s’ajoutent aux erreurs habituelles, 12 ballons perdus qui ont offert 18 points faciles à l’adversaire et 11/17 aux lancers francs, sans lesquelles le match aurait été bien moins serré.

Avec la qualification en poche, le dernier match de groupe contre l’Allemagne, vendredi, aura moins d’enjeux. Face aux champions du monde en titre, ce sera toutefois un ultime test et donc une dernière occasion de se rassurer avant le début des choses sérieuses.

On peut m'expliquer la faute sur Strazel ? Pcq je ne la vois pas...
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Je pense que c'est la main sur la hanche de Strazel. Je vois pas très bien mais si il est touché avant durant son shoot il y a faute.
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Bonjour, c'est vraiment dure de regarder cette équipe qui joue en courant alternatif.

C'est pas nouveau mais c'est fatiguant mentalement, je passe de trop mauvais moment.

Vous prenez du plaisir à les regarder jouer?

Tant mieux pour leur victoire et leur qualification au quart.

Je verrai si je m'inflige un nouveau match. Fort heureusement, il y a du beau basket ailleurs ( Homme et Femme).

Bonne journée à tous.
Et merci pour l'article :)
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Effectivement ! Frustrant, énervant, pathétique. On peut balancer des tonnes de superlatifs négatifs parce qu'en fait, on sait tous que cette EDF a un truc mais qu'il y a beaucoup trop de choses qui ne marchent pas.
Coulibaly est là mais pas là, on sait pas ce qu'il fout en EDF là, Collet est complètement dépassé tactiquement par n'importe quel coach face à lui. Mais le summum reste notre pivot qui devait être une menace défensive qui se fait lamentablement enfoncé, qui semble complètement perdu des deux cotés du terrain, qui prend un scotch venu de nul part sur une tentative de dunk a deux mains, qui prend des shoots a 2 m du cercle qui touchent limite le coin de la planche.....sérieusement, j'ai jamais rien eu contre lui mais là, je comprend la rengaine us sur son jeu. Le mec est....peut être a la compète de surf en fait.....
En fait, nous sommes maso parce que l'on sait a quoi s'attendre mais on continue a regarder en se disant que tout va changer.....
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Idem très frustrant à regarder et je passe un meilleur moment a regarder Espagne- Grèce.

Pour moi ça manque de certitudes ret de plan de jeu. Les joueurs doutes et sont donc fébrile.

Le potentiel est la, Batum est pour moi le seul joueur qui à l'air de savoir quoi faire les autres sont perdu coach compris.
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Je confirme très frustrant à regarder, peu de rigueur défensive, attitude douteuse, manque d'envie...quand au coaching je le trouve vraiment mou, ça manque de coeur et d'envie de manière générale...se mettre dans des situations catastrophiques pour que ça se remue un peu, c'est dommage, ce sont les JO en France, toute l'équipe devrait être survoltée, la folie et l'envie était plutôt chez l'adversaire encore une fois.
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