Nicolas Batum : D
Ses stats : 3 points à 1/6, 5 rebonds, 1 contre, -20 de différentiel. Le capitaine de l'équipe de France n'a jamais montré son meilleur visage dans ce tournoi sur l'ensemble d'un match. On a plusieurs fois cru qu'il était reparti comme en 40 grâce à un bon quart-temps par ci, par là. Mais le mal était là et l'impression qu'il était comme timoré et sans confiance dans tous les secteurs n'était pas trompeuse. Sa partition cauchemardesque contre l'Argentine, là où on attendait de lui un match all-around comme il a été capable d'en faire par le passé, va malheureusement lui valoir un déferlement de critiques. Il lui faudra être fort ou complètement hermétique. Encore une fois, on ne lui demande pas d'être l'option offensive majeure de l'équipe ou de claquer 20 points par match. Rentrer 2 ou 3 shoots OUVERTS pour aider son équipe à ne pas prendre l'eau devrait une formalité quand on a son talent et son expérience. Face à l'Argentine, en dehors d'un panier extérieur (sur 6 tentés) et d'un contre, il a erré comme une âme en peine. Son différentiel est le pire du match et le plus mauvais pour les Bleus depuis l'entame de ce Mondial : -20. Peut-être que le capitanat ne lui sied pas et qu'il a besoin de retrouver un rôle différent. Ses analyses d'après-match sont toujours justes et on ne critiquera jamais l'intelligence de jeu et la maturité du garçon. Encore moins sa fidélité à l'équipe de France. Mais au bout d'un moment, Nicolas Batum et Vincent Collet vont devoir s'asseoir et discuter de son utilisation et de son rendement. Car même en défense, où il a toujours été capable de compenser une éventuelle maladresse par le passé, il y avait des lacunes.Classic shit. pic.twitter.com/KdVra5akKN
— Dallas Mavs France (@DallasMavsFr) September 13, 2019