France-Allemagne : ce qu’on a aimé et ce qu’on n’a pas aimé

Voici ce que l'on a retenu de France-Allemagne chez les gars, avec la qualification des Bleus au terme d'une superbe performance.

France-Allemagne : ce qu’on a aimé et ce qu’on n’a pas aimé

L'équipe de France est en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024 ! Après une phase de groupes poussive et même inquiétante, les Bleus ont confirmé, face à l'Allemagne (73-69) ce jeudi en demi-finale, le réveil perçu contre le Canada (82-73) lors du tour précédent. En attendant de connaître le futur adversaire des Tricolores, la Team USA ou la Serbie, voici ce que l'on a retenu de bien et de moins bien de cette rencontre.

Héroïques, les Bleus renversent l’Allemagne et arrachent leur place en finale

Pas aimé : Dennis Schröder et Franz Wagner qui marquent sur Wembanyama sur des drives en isolation. S’ils concèdent ce genre de choses, les Bleus ne peuvent pas gagner.

Pas aimé : si notre 5 de départ ne génère pas de jeu rapide sur de la grosse défense, il est ensuite en galère sur attaque placée.

Aimé : l’assurance énorme prise par Isaïa Cordinier. Il n’est plus simplement un titulaire ou un excellent joueur, il devient presque la pierre angulaire de l’équipe. 

Aimé : la défense française dans le deuxième quart-temps. Cinq points pour les Allemands en sept minutes, c’est beaucoup plus réussi qu’au début du match.

Aimé : la réponse des Bleus après un retard à l’allumage. On attendait forcément la France avec la même agressivité en début de partie que face au Canada. Problème, cette entame a surtout inspiré l’Allemagne. Un 2-12 encaissé en 3 minutes. Une défense qui prend 16 points en quasiment 5 minutes. On a eu peur... avant la réponse. Après la révolte lancée par Cordinier, les Bleus ont ensuite retrouvé de l’agressivité pour répondre dans le combat.

Aimé : le deuxième quart-temps, tout simplement. C’est là où les Bleus avaient pris l’eau en phase de poules (9-24 sur ces 10 minutes). Cette fois, c’est donc là où ils ont repris le contrôle du match. 

Aimé : quand Daniel Theis est devenu la chose de Victor Wembanyama. Après un premier quart-temps difficile, l’intérieur français a eu le caractère pour répondre. Et Theis en a été la principale victime ! Notamment sur deux séquences marquantes : un gros contre où l’Allemand a terminé sur les fesses puis un poster pour égaliser avant la mi-temps. Il faut ce Victor dominant vers le cercle !

Pas aimé : 1/11 à trois-points en première mi-temps. Et au passage, pour rebondir sur le point précédent, pas aimé quand Victor abuse trop des tirs extérieurs. Il est tellement mieux quand il se rapproche du cercle.

Aimé : voir pour la première fois l’association Wembanyama-Rudy Gobert fonctionner dans un vrai match. Ça ne peut durer que sur séquences de quelques minutes, sinon on n’a plus d’alternance puisqu’on amène jamais la balle en bas dans cette configuration. Mais ça a coïncidé avec une grosse montée en pression en défense (3 points allemands en 4 minutes). Et comme en attaque, Rudy a posé de vrais beaux écrans et permis aux arrières de générer du jeu, c’était tout bénéf.

Aimé : Vincent Collet qui coache un deuxième match. Après les poules, il s’est dit que finalement il avait envie de re-signer et il s’est décidé à coacher ?

Pas aimé : des places toujours vides à Bercy. Même si le constat était moins frappant que lors des précédents matches, il y avait encore ces fameux sièges sans aucun spectateur. Un problème d’organisation avec des partenaires invités qui n’ont pas réussi à distribuer les billets. Franchement, ça fait mal pour tous les amoureux qui ne peuvent pas se permettre d’assister à un tel spectacle...

Pas aimé : le passage de Nando De Colo sur le parquet. Pas forcément pour sa production, il y a eu un bon décalage pour Cordinier et un ballon volé. Mais il a été dans le dur en défense, avec notamment 3 fautes rapidement récoltées. Et c’était désagréable à voir comme rappel : le déclin inexorable d’une légende des Bleus.

Aimé : Guerschon Yabusele. À chaque match, il est du bon côté de notre liste, la fiabilité incarnée. Omniprésent au début de la deuxième mi-temps, il est peut-être le meilleur joueur de cette équipe. Clairement ce pote qui aide pour chaque déménagement et qui s’occupe de monter le canapé sur cinq étages tout seul, pendant que tout le monde est rincé.

Aimé : le contre de Nicolas Batum sur Denis Schröder. Car on a repensé à son contre sur Klemen Prepelic et c’est toujours un bon souvenir.

Aimé : Evan Fournier, qui joue avec une énergie et aussi un plaisir qu’on n’avait plus vu depuis bien longtemps. Il faut croire qu’être à la maison fait vraiment la différence : ses minutes ont enfin du sens.

Pas aimé : le coup de chaud de Schröder. Car sans lui dans le 3ème quart-temps, l’Allemagne aurait pris un véritable éclat. Il a mis 8 points en quelques minutes et a ainsi limité les dégâts. Franchement, sa version FIBA est agaçante... Contre la France, on pourrait pas avoir la version NBA qui fait souvent n’importe quoi ?

Aimé : la version NBA de Schröder. En fait, elle était juste à la bourre, elle a débarqué pour le money-time et c’était vraiment kiffant.

Aimé : Mathias LESSORT et Guerschon, l’art du poste bas, tout ça, c’est trop beau

Aimé : toutes les actions importantes de Frank Ntilikina dans le 4ème quart-temps. Déjà car il a été très précieux. Et aussi car c’est le chouchou de Shaï Mamou et on lui souhaite que du bonheur.

Pas aimé : la faillite des frères Wagner... Non on déconne, on a ADORÉ ! D'ailleurs, merci pour la glissade à 12 secondes de la fin Franz !

Aimé : le soulagement ressenti à la première réussite en 16 238 tentatives à 3-pts de Wembanyama.

Pas aimé : les flèches d'Isaac Bonga et d'Andreas Osbt. Franchement, on aurait pu être moins stressé sur les dernières minutes. Mais non, ils ont envoyé des bombinettes à trois points pour maintenir la pression. Et c’était irrespirable... Bon, on pardonne car ils en ont ensuite raté.

Aimé : la solidité mentale de Cordinier sur la ligne. A 7,4 secondes de la fin de partie, sur deux lancers pour mettre l’Allemagne à plus d’une possession, faire 2/2 dans un tel rendez-vous... Chapeau.

Aimé : voir Rudy Gobert porter en triomphe Mathias Lessort sur son dos au coup de sifflet final. Preuve de l'intelligence et de l'humilité du bonhomme, capable de mettre son égo de côté malgré les critiques et de féliciter celui qui était sa doublure en début de tournoi. Une attitude de champion. Bravo Monsieur.

Aimé : l’assurance d’une médaille pour les Bleus ! Franchement, on ne va pas se mentir, après une phase de groupes poussive et la gifle contre l’Allemagne, on a douté de la capacité de nos Bleus à prendre une médaille… Mais ils se sont transformés ! Et pour les JO à Paris, sur un rendez-vous à ne pas manquer, ils vont donc ramener l’or ou l’argent ! Merci !!!

Aimé la qualification malgré le manque d'adresse qui prouve qu'il y a encore de la marge.
Aimé des joueurs et un staff unis, investis et leur joie démonstrative à la fin du match.
Pas aimé voir Nando et Evan en même temps sur le parquet.
Aimé que les joueurs d'Euroleague montrent leur niveau.
Aimé le public parisien qui a été au niveau de celui Lillois, et pourtant la barre était haute.
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Ntilikina a fait un bon 4 quart temps, mais dans le premier il me faisait peur à chaque fois qu'il remontait la balle avec un dribble qui me semblait à chaque fois avec un de ses deux mains faibles.
Les allemands m'ont fait peur avec leur pressing tout terrain avec des trappes sur le porteur de balle, à chaque fois on n'était pas loin de perdre le ballon...
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J'ai aimé tout ce que vous avez écrit.
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