3. Finales NBA 2005
San Antonio Spurs - Detroit Pistons : 4-3
La vraie guerre des tranchées. Pas sûr qu’une finale NBA soit autant marquée par la défense lors des prochaines décennies que cette série entre les San Antonio Spurs et les Detroit Pistons. Un duel entre des deux meilleures équipes défensives du début des années 2000, régulièrement classées dans le top-3 de la catégorie. Avec des stoppeurs d’élite comme Ben Wallace, Tayshaun Prince ou encore Bruce Bowen et Tim Duncan. De ce fait, les finales NBA 2005 n’ont pas forcément eu la cote auprès du plus large public.
Il est temps de les réhabiliter. Parce que cette série était finalement très, très intéressante à l’exception d’un ou deux matches. Et disputée jusqu’au bout ! Les Spurs ont fini par l’emporter au meilleur des sept manches après que les deux formations n’aient cessé de se rendre les coups.
Manu Ginobili a éclaboussé de sa classe les deux premiers matches de la série. Si Duncan a finalement été élu MVP, l’Argentin aurait aussi pu prétendre au trophée. Avec 26 et 27 points pour mettre les Spurs sur les bons rails. Les Pistons ont riposté en étouffant leurs adversaires sous les 80 points deux fois de suite dans la foulée. Le Game 5 était particulièrement épique. 18 égalités, 12 changements d’avantage… et finalement une prolongation pour départager Detroit et San Antonio. Avec, comme souvent, un panier assassin de Robert Horry.
C’est finalement plus tard, au terme d’un Game 7, que les Spurs sont allés chercher leur troisième bague.
2. Finales NBA 2008
Boston Celtics - Los Angeles Lakers : 4-2
Le retour de la plus grande rivalité de l’Histoire du basket. Les Boston Celtics contre les Los Angeles Lakers. Le choc des titans. Un comeback au premier plan pour les C’s, absents des finales depuis plus de vingt ans. Une éternité pour une franchise aussi mythique. Même pour les Lakers, 2008 marque un renouveau après quelques saisons de transition. De quoi créer une très belle hype autour de ces finales NBA.
Surtout qu’il y avait des superstars en pagaille des deux côtés du terrain. Le « Big 3 » de Boston, fraîchement bâti pendant l’intersaison précédente, avec Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen mais aussi Kobe Bryant et Pau Gasol pour Los Angeles. Du stress, des paillettes, de la sueur, du talent, de la défense, des cartons et un 17e titre à l’arrivée pour la franchise du Massachusetts.
Wheelchair Game : le jour où Paul Pierce s’est littéralement ch*é dessus ?
La série a donné quelques moments cultes, comme lors du Game 1, quand Pierce est sorti en chaise roulante sur blessure… pour aller aux toilettes ? Revenu en jeu, l’ailier All-Star a allumé la défense californienne pour mettre son équipe sur les bons rails. Les Celtics ont globalement dominé la série, disputée au meilleur des six manches.