9. Finales NBA 2002
Los Angeles Lakers - New Jersey Nets : 4-0
Ah, 2002, cette époque lointaine où l'équipe qui était à la fois la plus excitante et celle qui possédait le meilleur bilan de la ligue était... Sacramento ! Ce chapitre sur les Finales aurait pu (dû ?) impliquer les Kings de Chris Webber and co, mais c'était sans compter cette finale de Conférence en 7 matches contre les Lakers, en partie sauvés par un arbitrage que l'on qualifiera au minimum de catastrophique. Cet affrontement avec Sacramento a finalement été le passage le plus compliqué pour Kobe, Shaq et Phil Jackson dans leur entreprise de Three-Peat, puisque derrière ils ont passé un méchant coup de balai sur les ambitions des Nets pour accéder au rang de dynastie.
A cette époque, la franchise était encore dans la grisaille du New Jersey et de ses marécages, avec une équipe paradoxalement superbe à voir jouer. Victorieux des Celtics (4-2) en finale de Conférence grâce un style rapide et explosif (pour cette époque très "slow" en tout cas), articulé autour du génial Jason Kidd en rampe de lancement et du pétaradant Kenyon Martin au poste 4, avec leurs acolytes Kerry Kittles, Keith Van Horn et Richard Jefferson.
Les Lakers ont concassé les ambitions des Nets et de Byron Scott, tristement surnommé "Assistant-Coach Byron Scott" dans les médias après avoir eu du mal à imposer sa patte tactiquement dans cette série. Cela dit, difficile de blâmer l'ex-joueur des Angelenos. Devoir limiter l'impact du titan qu'était Shaquille O'Neal à l'époque était proche de la mission impossible. Sur ces quatre matches, Shaq a tourné à 36.3 points, 12.3 rebonds, 3.8 passes et 2.8 rebonds par match, avec un Kobe Bryant clinique dans l'exécution (26.8 points par match à 51%) et un supporting cast efficace.
Les Nets n'ont, en soi, pas à rougir. Perdre contre une équipe dynastique, même en 4 matches, avec trois de ces matches perdus de 6 points ou moins, n'a rien de honteux. Pour le suspense et le spectacle, en revanche, ces Finales NBA n'ont pas atteint des sommets d'intensité et de dramaturgie, c'est un euphémisme.
Le game 3, au Prudential Center, avec un finish assez fou où Kobe a enchaîné les paniers chauds, est peut-être celui sur lequel les Nets ont le plus de regrets.