« Je ne compare pas les fans du Heat avec ceux des Knicks. Nous sommes de vrais fans de basket. Qu’il pleuve, qu’il vente et même si nous n’avons pas joué les playoffs pendant dix ans, le Garden a toujours été plein. Je me souviens qu’il y a trois ou quatre ans, le Heat n’allait pas très bien et la salle était vide. »[superquote pos="d"]« A New York, si tu es le Roi de l'équipe, tu es la personne la plus importante de la Terre »[/superquote]Figure incontournable du rap new-yorkais des années 90, Fat Joe a été sollicité pour user de son influence auprès de joueurs, souvent imprégnés de culture hip-hop, de rejoindre la Grosse Pomme. Parmi ses plus beaux faits d'armes, il se félicite d'avoir joué un rôle dans les signatures d'Amar'e Stoudemire ou Carmelo Anthony.
« Même si pendant longtemps nous n’avons pas gagné en playoffs, vous pouvez venir ici, dans la plus grande ville du monde, sous le feu des projecteurs et dans la salle la plus géniale de la Terre pour botter des culs et devenir quelqu’un. Si tu es le Roi de l’équipe ici, tu es la personne la plus importante de la Terre. Peu importe ce que les gens disent. »Des arguments qui ne fonctionnent pas à tous les coups puisque Chris Paul ou son grand ami Tony Parker ont quant à eux décliné l'invitation.
« Chris Paul et Tony Parker évidemment. J’ai été sur leur dos : « Nous avons besoin de toi, nous te voulons ici ». J’ai essayé mais parfois ça ne fonctionne pas… »[superquote pos="g"]« Allen Iverson était le Tupac du basket »[/superquote]Comme tout fan de basket, il a longtemps admiré Michael Jordan même si ce dernier fut pourtant à maintes reprises le bourreau des Knicks. Et si sa majesté reste indétrônable Fat Joe garde une affection toute particulière pour un joueur complètement opposé à son impressionnant gabarit : Allen Iverson.
« Allen Iverson était le Tupac du basket. Il était révolutionnaire. Son talent était incroyable mais dans ce sport qu’est le basket, les experts disent : « Si vous ne gagnez rien, on s’en fout de ce que vous avez fait ». C’est injuste pour beaucoup de joueurs phénoménaux comme Ewing, Barkley, Malon ou Stockton. »Plus ambitieux que jamais, les Knicks ont attaqué la saison tambour battant pour le plus grand bonheur de ce bon vieux Fat Joe. Et si New York est aujourd'hui coupée en deux entre la franchise de Manhattan et celle incarnée par le rappeur originaire de Brooklyn, Jay-Z, ce n'est pas à 42 ans qu'il va changer ses habitudes et retourner sa veste orange and blue.
« Je suis né fan des Knicks. Quelqu’un qui vient d’où j’ai grandi a posté une photo de mois l’autre jour. J’avais 10 ans et je portais une veille veste des Knicks. »Et peu importe si la hype se situe désormais de l'autre côté de l'East River...
« C’est incroyable. J’aime leur ambiance et tout ce que font les Nets dans l’ensemble. C’est une équipe vraiment compétitive. Mais je crois que si vous êtes un vrai « KnickFan », vous ne pouvez pas rejoindre le mouvement. Ils sont les Brooklyn Nets mais nous sommes les New York Knicks. »