Ses stats à Philadelphie en première partie de saison
Year | Team | G | Min | FGM | FGA | FG% | 3PM | 3PA | 3PT% | FTM | FTA | FT% | Off | Def | Reb | Ast | TO | Stl | Blk | PF | Pts |
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2013-14 | PHI | 54 | 34:55 | 6.6 | 15.4 | 42.8 | 0.7 | 2.4 | 28.8 | 3.5 | 4.2 | 82.9 | 0.9 | 5.0 | 6.0 | 3.7 | 2.9 | 1.0 | 0.1 | 2.7 | 17.4 |
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Ses stats à Indianapolis en deuxième partie de saison
Year | Team | G | Min | FGM | FGA | FG% | 3PM | 3PA | 3PT% | FTM | FTA | FT% | Off | Def | Reb | Ast | TO | Stl | Blk | PF | Pts |
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2013-14 | IND | 27 | 21:09 | 2.9 | 7.0 | 41.1 | 0.4 | 0.9 | 50.0 | 0.9 | 1.3 | 70.6 | 0.4 | 2.7 | 3.2 | 2.4 | 1.3 | 0.4 | 0.1 | 1.8 | 7.1 |
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Son vrai visage, celui de Philadelphie ou d'Indiana ?
Lors des games 6 et 7 contre Atlanta, il reste sur le banc pendant que Rasual Butler se voit offrir des minutes à sa place. Réutilisé avec parcimonie contre Washington sans vraiment convaincre, il n'est pas d'une grande utilité lors de la série face au Heat, où il manque plusieurs rencontres à cause de problèmes de gorge et ne participe en tout et pour tout que 3 minutes dans le game 4... Arrivé avec la confiance de Larry Bird, Turner n'est déjà plus en odeur de sainteté et les Pacers lui font savoir qu'ils ne lèveront pas sa "qualifying offer" de 8.7 millions de dollars et il se retrouve free agent."Si on m'avait dit qu'un joueur capable d'enregister 17 points, 6 rebonds et 5 passes de moyenne et de jouer aussi bien arrière qu'à l'aile était free agent, je penserais qu'il s'agit d'un joueur dont le contrat serait maximum. Je ne suis pas objectif parce que j'ai une très haute opinion d'Evan. Mais Larry Bird, qui est un fin observateur en NBA, a dit publiquement ce qu'il pensait d'Evan. Il a toujours été un de ses fans et c'est malheureux que ça ne se soit pas bien passé avec Indiana", a expliqué David Falk, son agent, dans le Boston Globe.La page Pacers est aujourd'hui déjà tournée pour Turner. Les franchises ne se sont pas bousculées au portillon pour le recruter, mais deux offres ont retenu son attention en provenance de Boston et du Minnesota. Chez les Celtics, l'ancien numéro 2 de Draft et star d'Ohio State compte un soutien de poids qui a clairement joué en leur faveur : Brad Stevens. Le jeune coach a fait savoir à Falk qu'il tenait son client en haute estime et qu'il pensait pouvoir tirer le meilleur de lui la saison prochaine.
"Un coach m'a dit un jour qu'un joueur, à moins qu'il ne soit une superstar, est bon si son coach pense qu'il l'est. Brad Stevens pense qu'Evan a la panoplie et le QI basket pour être un très bon joueur de basket et que ce qu'il s'est passé à Indiana était un accident. On a tout fait pour qu'Evan se retouve avec un coach qui voulait faire de lui un contributeur important dans une équipe. Je pense qu'ils se sont très bien trouvés", a poursuivi Falk.En pleine transition avant l'arrivée potentielle d'un gros poisson dans les années à venir, les Celtics ont misé sur le fait que le vrai visage d'Evan Turner n'était pas celui aperçu à Indianapolis l'année dernière. Le doute est évidemment permis et s'il venait à retrouver rapidement son niveau de Philadelphie, le backcourt de Boston, où figurent déjà Rajon Rondo, Marcus Smart et Avery Bradley, pourrait avoir fière allure.