Evan Fournier est libérable. Placardé au bout du bout du banc par Tom Thibodeau aux New York Knicks, l’arrière français n’a disputé que 30 matches sur les deux dernières saisons avec même seulement 3 petites apparitions depuis octobre. Un rêve devenu cauchemar pour celui qui avait fait le choix de rejoindre l’équipe de Manhattan en 2021. Mais le voilà donc à nouveau libre depuis son transfert aux Detroit Pistons le soir de la deadline des trades NBA.
« Je suis vraiment excité d’être enfin parti de New York. Je me réjouis de cette opportunité. C’est une équipe avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme, qui joue dur. On peut vite se rendre compte que Monty est un très bon enseignant. Il explique beaucoup, donne des détails », notait le joueur de 31 ans en faisant référence à ses deux premières séances avec sa nouvelle équipe.
Il reste à espérer qu’Evan Fournier aura effectivement l’occasion de se montrer avec les Pistons. Pour l’instant, difficile de savoir quel rôle lui sera réservé. Sera-t-il un mentor pour les jeunes joueurs ? Ou le staff va-t-elle profiter de ses capacités, notamment offensives, pour essayer d’étirer les lignes autour de Cade Cunningham et Jaden Ivey ?
« On ne m’a rien dit », avoue l’intéressé. « Troy Weaver [le GM] m’a appelé dès mon transfert pour me dire que j’étais désiré ici et que ça faisait deux ans que les Pistons me voulaient. »
Cadre de l’équipe de France, le natif de Charenton a besoin d’accumuler un peu de temps de jeu histoire de se remettre un peu dans le rythme de la compétition en vue des Jeux Olympiques de Paris cet été. Detroit ne sera peut-être qu’une escale au cours de sa carrière mais le voilà au moins enfin évadé de Gotham.