Les Bleus sont tombés sur plus forts qu'eux vendredi soir en match de préparation pour les Jeux Olympiques face au Canada. Défaits (85-73) par les coéquipiers de Shai Gilgeous-Alexander, les joueurs de Vincent Collet ont encore du travail avant d'être prêts pour le tournoi. Durant ce court laps de temps, un joueur comme Evan Fournier va tenter de continuer à rechercher ses meilleures sensations et son rythme. Contre les Canadiens, l'arrière tricolore n'a inscrit que 3 points à 1/7 en 23 minutes de jeu. Il est ressorti de la rencontre particulièrement frustré, comme il l'a expliqué au micro de Basket Infos.
"Je ne suis pas content. Je ne vais pas dire que je suis content après un match comme ça. J’ai assez d’expérience pour mettre les choses en perspective en ayant la lucidité pour savoir ce que j’ai à faire pour avancer. [...] On s’est fait bouger physiquement mais ce n’est pas une question d’orgueil. Croyez-moi, on essaie.
Que faire ? À part faire de la musculation et passer en mode Super Sayian (sourire)... Chacun doit faire mieux individuellement, chacun son job".
Les Bleus de Victor Wembanyama montrent leurs limites face au Canada
On espère quand même que les réponses seront collectives et qu'il ne faudra pas attendre que les Bleus, individuellement, se transforment tous en personnages de Dragon Ball Z pour aller décrocher une médaille.
Dimanche soir, Evan Fournier et ses camarades seront opposés à l'Australie à la Reims Arena. Les Boomers sont eux aussi des prétendants à une médaille et l'opposition sera intéressante pour les Bleus.
Les solutions sur le secteur extérieur existaient mais il a préféré l'expérience (Fournier, De Colo, Albicy) et la défense (Strazel, Cordinier).
L'absence de Francisco dans la liste élargie posait question mais le choix de se passer tour à tour de Hifi et d'Okobo sachant qu'Heurtel n'était pas sélectionnable, cela laisse un goût amer.
Il s'agit encore que de la préparation mais les inquiétudes se sont traduites sur le terrain lors de ce dernier match et donnera forcément des idées à nos futurs adversaires.