"Si tout ce bordel n'était pas arrivé, j'aurais fait jouer mon option pour tester le marché. Là, je ne peux pas vous dire. Je ne sais pas comment ça va se passer au niveau des salaires la saison prochaine, le salary cap, si les équipes intéressées voudront prendre un risque. Je ne sais pas.
Quoiqu'il arrive, il me reste encore un an. C'est une certaine forme de sécurité. Je verrai. Après tout ce bordel, je vais peser le pour et le contre. Je verrai qui est intéressé, pour combien. Voir si ça vaut le coup. Aujourd'hui en tout cas, je ne suis pas sûr du tout d'utiliser mon option. Je n'en ai aucune idée, je n'ai pas les cartes en main."
Le leader des Bleus a un matelas de 17M de dollars devant lui. Soit le montant de sa dernière année à Orlando. Mais dans sa réponse, on sent une certaine envie d'avancer. Avancer loin d'Orlando. À 27 ans, le natif de Charenton va entrer dans son prime. Et il a envie de mieux que se battre seulement pour se qualifier en playoffs. Attendre 2021 lui permettrait également d'avoir plus d'options devant lui. De nombreuses superstars comme Giannis, LeBron, Kawhi ou Paul George (pour ne citer qu'eux) seront disponibles. De surcroît, un paquet de franchises auront donc de l'argent à dépenser. Sans faire partie du premier chapeau, Evan Fournier va se trouver dans un second marché. De quoi prendre un chèque sympathique au sein d'une écurie plus ambitieuse que le Magic.