Evan Fournier va relancer sa carrière en Europe, dans la bouillante ambiance de l'Olympiacos. S'il paraissait évident que l'arrière des Bleus recevrait des offres de ce niveau hors des Etats-Unis, le fait de recevoir peu de propositions dignes de ce nom en NBA l'a sérieusement fait douter. Invité chez First Team ce mercredi, Fournier a confié que la seule offre réelle qu'il a reçue de la part d'une franchise NBA lui a fait songer à la retraite et qu'il était en paix avec cette idée.
"Oui, j'y ai pensé fort. J'avais une offre en NBA, mais je ne voulais pas faire ça. C'était du mentoring, être avec les jeunes, dans une équipe qui perd, qui va tanker... C'était D.C. (Washington). Personnellement, ce n'est pas ce que je voulais. Je sors de deux ans sans jouer, je n'avais pas envie de retomber dans un truc... J'ai envie de vivre des moments forts, de jouer au basket, d'être moi-même, de kiffer et de faire de la compétition.
Je me suis dit que j'allais rentrer en France et que je verrais. Je m'étais préparer à l'éventualité d'arrêter en me disant que si les offres ne plaisent pas, je ne ferai pas déménager ma famille en partant pour partir. Il se trouve que ça s'est bien passé et que l'Olympiacos était chaud".
Avec le club grec, Evan Fournier disputera l'Euroleague et pourra retrouver l'intensité de la compétition qu'il avait malheureusement perdue du côté de New York, où il est sorti de la rotation de Tom Thibodeau jusqu'à son trade vers les Detroit Pistons.
A Washington, la mission d'Evan aurait été assez claire : accompagner le développement des deux Français prometteurs qui feront partie du groupe des Wizards cette saison, Alexandre Sarr et Bilal Coulibaly. Sa présence aurait clairement été un plus pour le rookie et le sophomore, mais comment lui en vouloir ?
Il va gagner du temps de jeu tout en signant dans une meilleure équipe, finalement il va juste perdre quelques millions par rapport aux standards nba mais bon...
Il sera plus heureux !