« 17 000 retweets, 86 000 likes : Je n’ai jamais vu ça à Orlando. Et pourtant, je ne suis pas une superstar… C’est une anecdote, mais cela montre où j’atterris. Une ville de fous, qui a cette culture. Cet engagement, c’est lourd. Ça me correspond, et c’est motivant. Et puis, c’est un endroit où tu joues tout le temps le titre. Une franchise mythique, avec de grosses attentes, bien coachée, même si cette année, ils ont connu des moments difficiles. Je suis surexcité par le challenge sportif », confie l’intéressé au journal L’Equipe.Le natif de Saint-Maurice va avoir l’occasion de jouer pour une organisation mythique, considéré (sans doute à tort) comme un concurrent au titre avant le début de la saison. Décevants et irréguliers, les Celtics occupent finalement la huitième place de la Conférence Est avec un bilan négatif de 21 victoires et 23 défaites. Leur spot en playoffs est menacé avec le renforcement conséquent des Chicago Bulls – qui ont récupéré Vucevic – ou des Indiana Pacers qui ont fait le choix de conserver leurs cadres.
Evan Fournier, le nouveau Gordon Hayward ?
Mais, a priori, l’international tricolore pourrait tout de même jouer la post-saison pour la troisième année d’affilée. Avec enfin l’ambition (à tort là aussi ?) de passer un tour. Son arrivée ne va pas révolutionner la franchise du Massachussetts, ni la faire passer dans une autre dimension. Mais il correspond à des besoins importants de l’équipe, à la ramasse actuellement. Sur le terrain, il faut déjà lui imaginer un rôle à la Gordon Hayward avant son départ pour les Charlotte Hornets. Soit celui d’un ailier complet capable de scorer de plusieurs manières différentes. Même s’il n’entre pas nécessairement dans la catégorie des attaquants les plus prolifiques de la ligue, du moins auprès du public, Evan Fournier s’affirme à 28 ans comme un joueur très polyvalent de ce côté du parquet. Il peut briller avec ou sans le ballon. Il peut finir près du cercle ou dégainer de loin. Sur plein d’aspects, il donne l’impression de pratiquer le meilleur basket de sa carrière.« Je suis ouvert à tout. Je ferai ce qu’on me demande évidemment. S’ils veulent me faire évoluer à la manière de ce que faisait Gordon Hayward, dans un rôle de shooteur créateur, avec trois arrières-ailiers sur le terrain qui changent sur tous les écrans, c’est possible. Je peux aussi apporter sur le catch and shoot, sachant qu’en termes de création offensive, Boston a déjà beaucoup d’armes. Je peux démarrer les matches ou commencer sur le banc. Peu importe. En réalité, dans une équipe qui joue le titre, le truc le plus important, sera d’avoir un impact, quel qu’il soit. Tout cela est à discuter avec le club », poursuit-il, toujours dans L’Equipe.