Evan Fournier avoue : si la NBA reprend, c’est pour l’argent

Si les joueurs vont se tasser au sein de la « bulle » d’Orlando pour finir la saison, c’est d’abord pour des motifs financiers comme le reconnaît Evan Fournier.

Evan Fournier avoue : si la NBA reprend, c’est pour l’argent
C’est l’argent qui dirige le monde. Et certainement aussi la NBA. Adam Silver peut prétendre autant qu’il le souhaite que la différence ne serait pas si significative en cas d’abandon de la saison, il paraît clair que les enjeux financiers sont bien trop importants. Et ce même alors que les cas de coronavirus grimpent à nouveau en flèche en Floride, où doit se tenir la reprise du championnat. La logique est souvent monétaire. Et c’est compréhensible. Pour les joueurs, elle l’est. Et Evan Fournier ne s’en cache pas.

« Au début on était un certain nombre à dire qu’il fallait arrêter la saison, mais on a pris connaissance des possibles scénarios d’après : un potentiel lock-out, des changements au niveau du Salary Cap... Il y aurait eu des effets tellement négatifs qu’on a été finalement d’accord pour terminer la saison », admet l’arrière du Magic lors d’une interview donnée à l’AFP. « Donc la raison principale pour laquelle on rejoue, c’est l’argent.»

Pour les joueurs, ne pas se pointer au sein de la « bulle » a effectivement des conséquences. Ils seraient déjà privés d’une partie de leur salaire (1,06% en fonction par nombre de match manqué). Mais si la saison venait à ne pas reprendre, c’est carrément leurs avantages qui seraient exposés. Parce que les propriétaires pourraient alors rompre le CBA actuel en invoquant un cas de force majeur – à savoir une épidémie. Avec derrière un lock-out, de nouvelles négociations… et éventuellement des mois sans paye. Trop risqué pour Evan Fournier et ses pairs. Ça se comprend.