Evan Fournier passe l’éponge. Après avoir été écarté puis en conflit avec le staff de l’équipe nationale, il a fait le choix de tirer un trait sur le passé. Il souhaite désormais s’investir à fond à l’occasion de cet Euro.
Les relations semblaient pourtant au point mort entre le joueur d’Orlando et son sélectionneur, Vincent Collet. Le très peu d’échanges entre les deux n’aidait pas. Un malaise semblait s’être installé. Pourtant, les deux ont discuté du retour de Fournier, qui n’avait rien de certain il y a encore peu de temps.
« Cela a été rapide, pas plus de dix minutes. Ma décision était prise quand j’ai appelé. Je voulais juste annoncer que je venais. Il avait l’air content. », décrit le joueur. « Il y a encore une semaine, pour moi c’était clair : je ne venais pas. […] J’ai décidé que je ne pouvais pas gâcher ça pour des choses sur lesquelles je n’ai pas de contrôle, que je devais être plus malin. »
S’il a décidé de revenir en sélection, tout n’a pas été parfait. L’arrière du Magic affirme certes qu’il faut aller de l’avant. Cependant, il reconnait avoir souffert de sa situation.
« Quand tu es sportif, les JO sont un Graal. C’est un rêve qui s’est effondré alors que j’avais le sentiment d’avoir ma place.. », confesse-t-il. « […] La seule chose qui m’importait, c’était de parler avec le coach, de parler basket. Le reste ne m’intéresse pas. Je n’ai pas apprécié les déclarations du DTN Patrick Beesley dans les médias alors que j’étais en plein processus de réflexion. Quand j’ai entendu ça, je me suis carrément dit que c’était mort. »
Beasley avait laissé la porte ouverte mais avait aussi déclaré ne pas vouloir supplier le joueur. Malgré cela, Evan Fournier semble avoir tourné la page. Il est maintenant concentré sur l’équipe de France, avec une pointe d’ambition.
« Je suis content, excité. J’ai envie de tout dégommer. Je ne viens pas me « venger ». Je veux qu’on soit champions d’Europe. », annonce-t-il.
C’est tout le mal qu’on lui souhaite.