« J'étais probablement plus content ce matin que George Karl. Je le félicite même si je sais qu'il ne le voulait pas, lui non plus », a-t-il confié.Conscient que d'autres coaches le méritaient plus que lui ? USA Today se demandait plutôt si le coach du Heat était content de ne pas recevoir le trophée en raison d'une sorte de malédiction qui touche le vainqueur du coach of the year. Depuis Gregg Popovich en 2003, plus aucun coach n'a été champion NBA et entraîneur de l'année la même saison. Pire, un certain nombre de coaches ayant remporté le trophée se sont fait virer dans les deux années suivant leur récompense. Avery Johnson l'a remporté en 2005-06 et a été licencié par les Mavericks en 2008-09. Sam Mitchell était coach of the year l'année suivante et a été remercié deux saisons plus tard également. Même scénario pour Byron Scott en 2007-08 viré après un bilan de 3-6 pour débuter la saison 2009-10 avec New Orleans. Et Mike Brown licencié par les Cavs en 2009-10 après avoir obtenu le trophée en 2008-09. Erik Spoelstra avait indiqué, avant l'annonce du vainqueur, qu'il n'était pas superstitieux mais qu'il serait bien content qu'une telle situation ne lui arrive pas.
« Je pense qu'aucun coach s'en soucie. Premièrement, vous avez beaucoup de choses à vous occuper comme penser à toutes les choses dont votre équipe a besoin pour lui donner une chance d'atteindre son but. Ça vous prend déjà la grande majorité de votre temps de vous occuper de ça. Deuxièmement, aucun coach ne veut que ce genre de chose lui arrive. Chaque coach connaît l'histoire. J'aime mon travail. J'espère que je pourrai le garder longtemps. Je ne suis pas extrêmement superstitieux mais je ne préfère pas tomber dans cette malédiction qui a touché plusieurs grands coaches. »